Déjà 75 Po de données sauvegardées sur le cloud de Backblaze
Le service de sauvegarde en cloud de postes de travail de la jeune société poursuit sa croissance et son modèle tarifaire reste inchangé.
À l’occasion de l’IT Press Tour 2013, LeMagIT a rencontré Backblaze, l’un des pionniers de la sauvegarde de postes de travail en ligne. Nous avions déjà rencontré BackBlaze alors que la société débutait la commercialisation de ses services. La société se distinguait alors de ses concurrentes par son modèle tarifaire simple et original, permettant de sauvegarder une quantité illimitée de données depuis un poste client pour 5 $ par mois et par machine sauvegardée. Ce modèle est depuis resté inchangé alors que nombre de concurrents ont durci leurs conditions tarifaires et la firme a poursuivi sa croissance à un rythme accéléré. En deux ans, BackBlaze a ainsi quintuplé le volume de données qu’il gère passant de 15 Po de données stockées à 75 Po de données dans ses datacenters californiens.
Backblaze a rendu la sauvegarde aussi simple que possible. Le logiciel de la société s’installe littéralement en un clic et commence dès qu’il est installé à sauvegarder l’ensemble des données utilisateurs du poste (à l’exception de l’OS). La sauvegarde s’effectue en continu, de façon chiffrée, compressée et dédupliquée vers le service de sauvegarde en nuage de la firme. Cette déduplication est unique à chaque utilisateur (il n’y a pas de déduplication globale au niveau du service).
Une fois les données sauvegardées, celles-ci peuvent être restaurées en mode self-service par l’utilisateur. Plusieurs options sont présentées comme la récupération de tout ou partie des données par téléchargement (gratuit), ou l’envoi (payant) d’une partie des données par clé USB (jusqu’à 64 Go) ou de la totalité des données par disque dur (via Fedex, partout dans le monde).
En l’état Backblaze ne prévoit pas de déployer de datacenter en Europe, mais permet à ses clients d’utiliser leur propre clé de chiffrement en conjonction avec son service ce qui assure que nul, autre que l’utilisateur, ne pourra accéder aux données sur son service. Une façon de limiter les inquiétudes que pourrait générer chez certains le fait que les données soient hébergées aux États-Unis.