Communications Unifiées : encore peu à l’heure du cloud en France
Les entreprises françaises envisagent certes de déployer des solutions de communications unifiées mais peu prévoient d’opter pour un modèle de consommation en mode cloud, même si elles y voient certains avantages.
Les entreprises françaises envisagent certes de déployer des solutions de communications unifiées mais peu prévoient d’opter pour un modèle de consommation en mode cloud, même si elles y voient certains avantages. C’est ce qu’on pourrait retenir des conclusions du premier observatoire portant sur les communications unifiées-as-a-service, réalisé par IDC en collaboration avec Telindus, SFR Business Team et Cisco.
Ainsi sur les 303 entreprises françaises de plus de 500 employés du secteur privé ou public, interrogées dans le cadre de cette étude, 63% indiquent bien avoir des projets de communications unifiées ou de téléphonie fixe, mais seulement 15% avouent étudier une solution de type as-a-service, facturée à l’usage.
Pourtant indique l’étude, sur ces 63%, 39% voient les communications unifiées comme un moyen pour « améliorer la collaboration entre salariés et partenaires de l’entreprise, favoriser la mobilité et développer de nouveaux usages autour de la vidéo ». En gros, là où les solutions Cloud pourraient avoir leur carte à jouer.
D’ailleurs, les entreprises ont conscience que le cloud pourrait répondre à leurs principaux enjeux, insiste l’observatoire : amélioration des services utilisateurs, simplification de l’administration, maîtrise budgétaire, et réduction de l’hétérogénéité, sont les avantages entrevus par les entreprises. Alors même que la maîtrise du budget est une problématique pour 33% des DSI et 28% des directions financières et des achats, et l’hétérogénéité des équipements et services pour 20% des DSI et 20% des directions des achats, dans la cadre du déploiement de solutions de communications unifiées.
Il reste donc des points bloquants, des interrogations. « Ce qui reflète notamment le manque de notoriété actuel du modèle UCaaS », indique l’observatoire. Et parmi elles, des incertitudes sur le modèle tarifaire pour 61% des DSI et 63% des directions financières et achats, la localisation des données (44%, 50% respectivement), les conditions de réversibilité (29%, 35%), la capacité des prestataires à s’engager sur des SLA (27%, 18%) et la complexité de la contractualisation (23%, 9%).