Oracle Day : Oracle se positionne en acteur de la « mobilisation » des applications

A l’occasion de l’Oracle Day qui se tenait ce jour à Paris, Oracle a souhaité montrer qu’il était un acteur clé du développement et du déploiement d’applications mobiles d’entreprise en proposant une série de briques technologiques s’appuyant notamment sur Java.

Comme Philippe Presti, le coach sportif d’Oracle Team USA, le bateau qui a remporté la Coupe de l’America en plein Openworld en septembre dernier, Oracle a lui aussi envie d’assumer le rôle du « 12e homme » et d’être le chef d’orchestre des entreprises en matière de cloud, Big Data et mobilité. Les trois thèmes principaux sur lesquels Oracle France a souhaité appuyer lors de l’Oracle Day, qui se tenait ce jour à Paris. Profitant de la venue du coach de l’équipe victorieuse, qui a pu bénéficier de technologies analytiques avancées pour remporter la course, Oracle France voulu montrer devant un parterre de partenaires et de clients comment son modèle intégré de bout en bout pouvait répondre à leurs besoins.

Si Big Data, analytique et Cloud étaient évidemment sur de nombreuses lèvres, la question de la mobilité, évoquée lors de la dernière édition Openworld, était également au cœur des débats, comme l’explique Gilles d’Humière, directeur senior Europe du Sud d’Oracle. Et comme en matière de cloud, Oracle compte bien s’adosser sur son savoir-faire en matière Java, sur sa communauté de développeurs et l’omniprésence de la technologie dans les SI d’entreprise pour l’imposer dans l’univers du mobile.

Outre le fait de proposer à ses clients des applications mobiles capables de piloter les applications clés de la marque, comme eBusiness Suite, Siebel ou JD Edward, résume Régis Louis, vice-président Oracle Product Management Europe, la firme de Larry Ellison a également développé une plate-forme unifiée capable de gérer à la fois le développement d’applications mobiles, leur déploiement, leur intégration au processus métier, leur sécurité et d’assurer la gestion parc de terminaux mobiles. Lancés en 2012, les différents services qui composent Oracle Mobile Platform sont également disponibles sur le cloud depuis quelques mois.

Au cœur de cette offre, un framework de développement d’applications mobiles, ADF Mobile qui permet de coder en Java ou en HTML 5 des applications mobiles et de les packager à travers une base de code unique vers des terminaux Android ou iOS. Le support d’autres plates-formes est en préparation, nous assure Oracle. Selon Régis Louis, l’intégration aux processus métier de l’entreprise ainsi qu’à leurs données est effectuée via un service Mobile Service Integration, « qui expose l’ensemble des services à l’application mobile via une API Rest » . Un cache distribué baptisé Coherence y est également associé pour « garantir » une optimisation des temps de réponse de l’application mobile.

Pour le déploiement et la gestion, Oracle a adapté son serveur d’application WebLogic aux contraintes de la mobilité. Côté sécurité, le groupe a également taillé Oracle Identify Management aux mesures de la mobilité pour proposer des possibilités de SSO (Single-Sign-On) pour unifier les identités, se connecter à des annuaires d’entreprises, ou encore pour gérer les environnements BOYD (comme la mise en place de containers pour séparer les applications personnelles des applications professionnelles ou mettre en place des listes noires d’applications, une fois connecté au réseau de l’entreprise).

Une démonstration (voir capture ci-dessus) a notamment permis de constater une intégration des flux de données d’une application mobile avec les workflows d’Oracle BPM, et l’outil de BAM (Business Activity Monitoring). Une autre démonstration a également montré la mise en place d’un processus de double authentification d’une application depuis un annuaire d’entreprise ainsi que la mise en place d’un SSO, ou encore des possibilités pour l’IT de bloquer un terminal en cas de vol ou de perte.

 

 

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