Pas de terminaux mobiles dans les réunions des ministres britanniques
Ce n’est pas tant la NSA qui inquiète que… la Chine, notamment, soupçonnée de pouvoir utiliser ces terminaux mobiles comme autant de micros cachés.
Le Daily Mail britannique vient de révéler que les ministres britanniques doivent désormais laisser leurs terminaux mobiles et leurs tablettes à l’entrée de leurs réunions.
La consigne émanerait des services du renseignement du royaume, craignant que ces appareils ne soient piratés et utilisés pour écouter les échanges en conseil des ministres. Selon ces services, des pays tels que la Chine, la Russie, l’Iran ou encore le Pakistan, pourraient avoir développé des logiciels malveillants permettant d’utiliser ces terminaux mobiles comme autant de micros cachés, y compris lorsqu’ils apparaissent éteints - et pas seulement en veille.
Ironie de la situation, l’information survient après un conseil des ministres, la semaine dernière, au cours duquel a été souligné comment une meilleure utilisation de la technologie pourrait permettre de réduire la facture fiscale. Une présentation réalisée avec des iPad… que les chargés de la sécurité ont retiré de la salle de réunion à l’issue de la démonstration.
Ces décisions surviennent alors que les participants au sommet du G20 en Russie, en septembre, auraient reçu des clés USB infectées. Dans un mémo confidentiel évoqué par nos confrères, il est en effet indiqué que ces clés étaient capables « de capturer des données informatiques » de manière furtive. C’est Herman Van Rompuy, président du Conseil de l’Europe, qui avait demandé d’enquêter sur ces clés.