AWS s’adosse à Nvidia Grid pour une instance dédiée à la 3D
Après avoir séduit, HP, IBM et Cisco, c’est au tour du spécialiste de l’infrastructure cloud d’opter pour le Grid de Nvidia pour être la base d’un nouveau type d’instance sur EC2.
La technologie de virtualisation de cartes graphiques de Nvidia baptisé Grid monte dans le cloud. Après avoir sédui tHP, IBM et Cisco, c’est tour du spécialiste de l’infrastructure cloud d’opter pour le Grid de Nvidia pour être la base d’un nouveau type d’instance sur EC2.
Pour mémoire, la technologie de GPU de Nvidia est un composant clé d’une infrastructure de virtualisation du poste de travail et vise surtout à répondre aux problématiques spécifiques de la virtualisation d’applications graphiques 3D très intensives, nécessitant un traitement massivement parallèle. Grid s’appuie sur l’architecture Kepler du groupe, associée aux technologies de virtualisation de Microsoft, Citrix et VMware.
C’est ainsi cette spécificité qu'AWS entend mettre à disposition dans ses instances G2 qu’il destine logiquement à la création vidéo ainsi qu’au streaming d’applications douées de graphiques 3D sophistiqués vers tous types de terminaux. Au sein d’une instance g2.2xlarge, Grid est associé à un processeur Sandy Bridge de 2,6 Ghz (8 vCPU), 15 Go de RAM et 60 Go en SSD.
Dans un billet de blog, AWS explique que cette instance G2 vient ainsi compléter la CG1, autre instance à base de GPU, dont l’usage était principalement tourné vers le HPC (High Performance Computing).
Une application peut désormais « s’exécuter dans le cloud, s’appuyer sur la puissance du CPU de l’instance G2, du moteur de rendu 3D de Grid, aux côtés du stockage, de l’outil de messaging et des bases de données AWS pour générer un contenu interactif pouvant être visualisé dans une grande variété d’environnements », explique encore AWS. OpenGL et DirectX sont supportés.
AWS indique également avoir collaboré avec certains spécialistes du secteur de la 3D, afin de rendre consommable certains de leurs applicatifs très gourmands dans le cloud. Comme chez Autodesk, où 3DS Max et Maya peuvent être utilisés via le navigateur.