BMC sort aussi de la bourse
Le rachat de BMC Software par un groupe d’investisseurs a officiellement été finalisé ce 10 septembre. BMC devient elle aussi une société privée.
«Passer à l’étape suivante», « une bonne nouvelle», «un grand jour pour BMC»... Bob Beauchamp, le président et CEO de BMC n’avait pas assez de mots pour convaincre, cette semaine, ses partenaires et ses clients du bien-fondé de sa décision de redevenir une société privée. Si tous les regards ont en effet été tournés vers Dell, le spécialiste des outils d’administration de gros systèmes a lui aussi entrepris de se désengager des cotations boursières et a accepté une offre de rachat en mai dernier de 6,9 milliards de dollars de la part d’un groupe d’investisseurs (composé de Bain Capital et Golden Gate Capital, associé à GIC Special Investments Pte et Insight Venture Partners). Le dossier a officiellement été conclu ce 10 septembre : BMC n’apparait plus sur la cotation du NASDAQ.
Dans une lettre ouverte, Bob Beauchamp, sans s’étendre véritablement sur ses prochaines orientations et directives, tentent de rassurer son écosystème, avec un mot : la «continuité», tant pour les employés que pour les gammes de produits. En s’extrayant de la cotation, BMC compte accélérer son rythme d’innovation et répondre plus rapidement aux besoins des clients, indique en substance le CEO, évoquant également une simplification de ses opérations.
Un point qu’il détaille d’ailleurs chez nos confrères de Computerworld, pointant notamment du doigt la pression très forte des bilans trimestriels. En devenant privé, raconte-t-il, «nous allons pouvoir prendre davantage de risques - et plus particulièrement en terme d’investissement sur le long terme, et moins se focaliser sur les estimations trimestrielles de Wall Street». Il évoque également - et de façon un peu surprenante - les coûts administratifs élevés d’une entreprise publique, associés à son maintien en bourse.
Des arguments qui rappellent ceux de Michael Dell. Cette semaine, le projet de rachat de Michael Dell a reçu hier l’approbation des actionnaires. Un projet qui vise notamment à désengager le groupe des marchés boursiers. Mettant ainsi un terme à un long feuilleton de plusieurs mois de négociation.