NSA: le cabinet du premier ministre met en garde
Une note du cabinet du Premier ministre, que s’est procuré L’Express, déconseille l’utilisation de smartphones du grand public pour l’échange de nombreuses informations. Une conséquence du scandale Prism.
Une réaction officielle était attendue. La rédaction attend d’ailleurs de pouvoir s’entretenir avec l’Anssi au sujet des dernières révélations survenues dans le cadre de l’affaire Prism sur la sécurité des communications chiffrées. Mais c’est du cabinet du Premier ministre qu’est venue, via L’Express, la première réaction.
Dans une note adressée aux membres du cabinet du Premier ministre, son directeur entend «rappeler les règles élémentaires qui doivent être appliquées au sein de l’administration.» Datée du 19 août, cette note explique que l’Anssi «diffusera prochainement une politique de sécurité des systèmes d’information pour l’ensemble de l’administration.» Surtout, elle rappelle que les échanges d’informations classifiées «n’est autorisée qu’à l’aide de moyens dédiés», comme le smartphone ad hoc, Teorem. Les informations «sensibles» doivent, quant à elles, être «dans la mesure du possible, hébergées sur le territoire national» et surtout ne pas être échangées via des «smartphones du commerce sans dispositif de sécurité agreéé par l’Anssi.» En général, «l’usage d’équipements informatiques personnels est à proscrire pour manipuler des données sensibles.»
Le directeur de cabinet du Premier ministre rappelle ensuite quelques règles de sécurité «élémentaires» et relatives au risque d’écoute lors de déplacements à l’étranger.
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