Selon une étude de CA, les entreprises misent sur le cloud pour protéger leurs données
Une étude de Coleman Parkes Research, financée par CA Technologies, met en lumi!ère le désir des entreprises de s'appuyer sur le cloud pour renforcer leur stratégie de protection de données et de reprise après désastre.
L’explosion du volume de données produit par les grandes entreprises est de plus en plus un obstacle à la protection de ces données et c’est aussi un problème émergent pour les entreprises qui basculent une partie de leur production dans le nuage selon une étude récente menée par Coleman Parkes Research pour CA Technologies auprès de 300 entreprises nord américaines.
Selon l’étude toutes les entreprises interrogées ont perdu des données suite à un incident l’an passé. Dans 76% des cas, une panne système, une défaillance réseau ou un défaut logiciel ont contribué à la panne. Dans 41% des cas une erreur humaine a été impliquée et dans 35% des cas une attaque externe. La conséquence de ces pertes de données est que 49% des entreprises interrogées ont accru leurs dépenses en protection de données l’an passé, tandis que 36% avaient un budget stable. 14% ont réduit leurs dépenses.
26% des entreprises interrogées ont un plan de reprise après désastre qui couvre l’ensemble de l’organisation mais une majorité à l’intention d’avoir un tel plan en place d’ici à l’année prochaine. Pour la majorité d’entre elles (62%) le principal obstacle à une meilleure protection de leurs données et à leurs opérations de PRA est la formation inadéquate des personnels et le manque de budget.
Selon l’étude, 55% des organisations nord-américaines entendent s’appuyer sur le Cloud dans l’année à venir pour renforcer leur stratégie de continuité d’activité. 73% se déclarent confiantes dans la sécurité de leurs données dans le nuage et 84% de celles qui ont déjà des données sur un cloud privé estiment qu’elles sont protégées de manière adéquate. Il est à noter que 36% des entreprises interrogées déclarent aussi avoir des données dans un cloud public.