Étude cloud computing : Veille soutenue de la part d'entreprises encore en phase d'évaluation
En partenariat avec LeMagIT et StratégiesCloud, NotezIT vient de sortir sa première étude consacrée au marché du cloud computing en France. L’occasion de confirmer un engouement certain et une bonne maîtrise des sujets de la part des DSI. Néanmoins, il convient de relativiser l’impact du cloud public et l’intérêt unique pour la réduction des coûts et de ne pas sous-estimer les écueils liés à la sécurité et à la protection des données.
Au-delà du buzz, le cloud computing s’impose désormais comme une évolution crédible à moyen terme des systèmes d’information. C’est l’une des conclusions de l’étude menée par NotezIT au cours du printemps et de l’été 2011. Le rapport produit par la société de sondage en ligne permet d’évaluer la pénétration dans les entreprises de ce nouveau paradigme, intégrant l’ensemble des couches informatique à travers ses sous ensembles PaaS, IaaS et SaaS, mais également de dresser un panorama des acteurs clés du secteur. Une trentaine d’entre eux ont été passés au crible et classifiés selon un prisme particulier entre Leaders, Challengers, Pure Players et acteurs locaux.
Alors qu’il propose une nouvelle convergence entre les fournisseurs de services, les concepteurs d’infrastructures, les opérateurs télécoms et les éditeurs de logiciels, le cloud computing suscite pour l’heure dans les entreprises, plus de curiosité qu’un engouement spectaculaire. Comme le montrent les résultats de l’étude, la veille et la prise d’information sur l’ensemble des dimensions du cloud computing l’emportent aujourd’hui sur la mise en place de projets d’envergure dans l’esprit des décideurs IT.
Une veille attentive orientée vers le cloud privé et la recherche de performance
Le cloud privé et le cloud hybride sont aujourd’hui les formes de cloud qui suscitent le plus d’intérêt de la part de décideurs qui ne n’ont finalement que peut d’engouement pour le cloud public. Alors que ce dernier est le plus médiatisé, il compte encore trop de zones d’ombre pour être considéré comme une alternative globale. Si les décideurs ont donc fait leur choix quant à la limite qu’ils souhaitent se poser en termes de mutualisation des infrastructures hébergées, ils sont cependant très peu nombreux à avoir véritablement franchi le pas en 2011. Cette année est donc plus celle du décollage médiatique que celle du décollage des projets. Ainsi plus de deux tiers des décideurs interrogés par NotezIT, estiment que moins de 10 % des infrastructures et applications de leur SI devraient être hébergées en mode cloud computing à la fin 2011. Et sur ce total, une majorité n’aura quasiment aucun composant de leur infrastructure en cloud.
Une approche plus centrée sur le besoin métier que sur l’économie à tout prix
Contrairement à une idée répandue, l’étude de NotezIT montre en outre que la recherche d’un nouveau modèle économique – au niveau du coût ou du mode d’affectation des dépenses – n’est pas finalement la priorité absolue. Pour les DSI et leur comité de direction, le cloud computing est avant tout perçu (pour 35 %) comme une manière efficace de délivrer de nouvelles applications Internet et collaboratives auprès des collaborateurs de l’entreprise. L’objectif est donc d’abord centré sur le métier et la création de valeur supplémentaire. La dimension économique existe cependant, et les réductions de coûts sont surtout attendues dans les infrastructures et les budgets liés au déploiement de technologies web et d’applications métiers.
Une vision pointue des enjeux
L’étude NotezIT pointe aussi du doigt les principaux freins à une accélération des déploiements dans les entreprises. Récupération des données, localisation des données et aspects réglementaires et juridiques sont ainsi perçus par les décideurs informatiques comme les principaux obstacles à une plus grande pénétration du cloud computing. Si l’hypothèque de la sécurité diminue peu à peu, l’intérêt sur la manière dont le cloud computing sera protégé demeure. L’hébergement des données et le cadre réglementaire le régissant sont aussi toujours vus comme les principales faiblesses dans la sécurisation du cloud computing (selon un décideur sur cinq). La réversibilité de l’infrastructure, la sécurité juridique des données et la récupération des données sont également citées parmi les écueils.
Se procurer l’étude cloud computing 2011 – 2012
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