Microsoft et les licences : complexité choisie ? / HP aime la France …
Microsoft : les licences, un maquis.
Microsoft : les licences, un maquis... savamment entretenu (Computerworld)
C'est ce qu'on appelle poser la bonne question (qui fâche forcément un peu). Comme tout chacun peut en faire le constat, les licences Microsoft sont complexes, mais pourquoi ?, interroge Computerworld. Les réponses apportées par notre confrère Elizabeth Montalbano risquent de ne pas plaire du côté de Redmond. Principal point de friction : les CAL (client access license), les licences des applications clientes que les entreprises doivent racheter pour se connecter aux technologies serveurs de l'éditeur.
Mark Hurd, HP : "Nous aimons la France" (La Tribune)
Explications de texte pour Mark Hurd, le patron de HP, un groupe qui a suscité l'incompréhension dans l'Hexagone pour sa politique sociale (baisses de salaires, licenciements). Morceau choisi : "Je pense que la France a un peu trop mauvaise réputation dans le monde à propos de ses lois sur le travail. Nous parvenons à faire les choses que l'on veut en France, même si ça demande des consultations, des discussions, et que l'on ne tombe pas d'accord sur tout." Sincèrement Mark ?
Alchimie : Cisco transforme des routeurs en serveurs (New York Times)
Ashlee Vance se penche sur la récente trouvaille de Cisco, le géant des réseaux qui rêve de devenir un géant de l'IT tout court. Pour accélérer son offensive dans les serveurs, la firme a mis au point une technologie baptisée Application Extension Platform, qui permet aux développeurs d'enrichir les fonctionnalités des routeurs. Et de rapatrier quelques tâches basiques des serveurs vers le matériel de Cisco.
PDF = Passoire défendue faiblement (Computerworld)
Pour la quatrième fois de l'année, Adobe a du reconnaître que des pirates utilisaient des documents dans son format PDF pour contaminer des PC. L'attaque serait de faible ampleur, selon l'éditeur. Il n'empêche : les fichiers PDF deviennent des vecteurs de contamination de plus en plus exploités. Adobe promet un correctif pour mardi prochain.
Marten Mickos, ex-MySQL, vole au secours d'Oracle (The Register)
L'ancien Pdg de l'éditeur de SGBD libre reconverti dans le capital-risque, Marten Mickos, envoie une missive à la Commission européenne... pour défendre Larry Ellison. Selui lui, si l'UE a eu raison de se poser des questions sur l'absorption de MySQL par Oracle, chaque jour qui passe, et qui retarde la fusion, réduit la concurrence sur le marché, du fait de l'affaiblissement de Sun. Pour Marten Mickos, une fois Sun-MySQL absorbé, Oracle continuera à supporter la base de données libre. Et, même s'il en allait autrement, la nature même des licences libres empêche un seul acteur, fut-il propriétaire de MySQL, de bloquer les évolutions du projet.
Les serveurs ont les mémoires qui flanchent (Techworld)
Basée sur des statistiques portant sur des dizaines de milliers de serveurs Google, une étude commandée par le géant de la recherche à l'université de Toronto montre que les erreurs dans les mémoires DRAM sont plus importantes que prévu. La plupart du temps, ces erreurs sont corrigées par des technologies ad hoc embarquées par les serveurs. Mais pas sur les PC. L'intégralité de l'étude peut être téléchargée ici.
Même le directeur du FBI peut être victime de phishing (eWeek)
Bon bien sûr, c'est un peu anecdotique. Mais la tranche de vie rapportée par le directeur du FBI, Robert Mueller, est tout de même significative. Lors d'une conférence à San Francisco, ce dernier a reconnu avoir été à deux doigts de se laisser duper par un filoutage (ou phishing), une technique des plus classiques utilisée par les pirates pour récupérer des identifiants d'accès ou des informations personnelles. Depuis, Robert Mueller a tiré un trait sur la banque en ligne.
Le département de la Défense US mise sur le cloud (NetworkWorld)
Bon d'accord, le ministère américain de la Défense s'est un peu enflammé quand il s'est agi de parler de la disponibilité de RACE (Rapid Access Computing Environment), sa nouvelle infrastructure IT bâtie sur les principes du cloud computing. Reste que le passage des applications de production de cette administration géante sur RACE est, lui, loin d'être anodin.