Gestion de l'eau : Big Data pour Pays-Bas
IBM annonce sa participation dans le programme Digital Delta visant à améliorer la gestion des eaux et la prévention des inondations aux Pays-Bas.
IBM annonce sa participation dans le programme Digital Delta visant à améliorer la gestion des eaux et la prévention des inondations aux Pays-Bas. Confronté à cette problématique depuis des siècles (vers 1250, les principales digues étaient déjà reliées entre elles pour former une ligne de défense continue contre l'eau de mer), le pays compte cette fois sur une gestion pointue des données relatives à l'eau afin d'améliorer sa réaction aux phénomènes météo. Le rôle de Big Blue consiste à intégrer et analyser les données issues de plus de 100 projets différents.
"Le système combinera des données actuelles et historiques issues de sources comme les systèmes de mesure des précipitations, les dispositifs de contrôle des niveaux et de la qualité de l’eau", précise Big Blue dans un communiqué. Objectif : exploiter ces données, dont celles issues de capteurs, qui seront collectées en temps réel, dans des modèles prédictifs permettant d'anticiper les conséquences des phénomènes météo. Selon IBM, ce dispositif doit, in fine, permettre aux autorités néerlandaises "de mieux gérer et de coordonner leurs efforts et ce, en amont et en aval des sinistres".
Dans le cadre de ce programme - un partenariat public-privé -, IBM travaille avec le Ministère des Eaux néerlandais, l’Office des eaux des Pays-Bas, l’Institut de Sciences Deltares, l’Université de Delft et d'autres industriels.
Selon les données fournies par Big Blue, 70 % du PIB néerlandais et 66 % de la population sont sous la menace des inondations. En 1953, date de la dernière grande inondation, environ 1 800 personnes avaient perdu la vie. La gestion des eaux coûte au pays 7 Md€ chaque année, un budget appelé à s'alourdir selon IBM. L'élévation du niveau de la mer, en raison du réchauffement planétaire, ne fait en effet que renforcer les défis auxquels est confronté le gouvernement néerlandais. Le fournisseur américain estime qu'un emploi optimal de la technologie est susceptible de réduire ces coûts de 10 à 15 %.
En complément : - Lire le billet de blog de Rich Hume, DG Europe d'IBM