Le CNLL et l'OSBA allemand font route commune
Le Conseil national du logiciel libre (CNLL) qui représente les associations et groupements d’entreprises du libre en France, et son homologue allemand, l’Open Source Business Alliance (OSBA), un vaste réseau d’entreprises et d’utilisateurs de l’Open Source outre-Rhin, ont décidé d’unir leur force afin de mieux porter la parole du libre au niveau européen.
Le Conseil national du logiciel libre (CNLL) qui représente les associations et groupements d’entreprises du libre en France, et son homologue allemand, l’Open Source Business Alliance (OSBA), un vaste réseau d’entreprises et d’utilisateurs de l’Open Source outre-Rhin, ont décidé d’unir leur force afin de mieux porter la parole du libre au niveau européen. Ces deux groupements, sous l’impulsion de Peter Ganten, président de l’OSBA, vont travailler à créer une liste commune de demandes qui s’adosseront aux principes énoncés par chacune des deux parties. Le CNLL s'appuiera sur sa liste de 10 propositions remises à Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l’Economie numérique et rendue publique lors de l’Open World Forum
en octobre 2012 et qui pointe les actions à mener pour créer une politique industrielle autour du logiciel libre en France. L’OSBA y mélera ses propres propositions. Une action coordonnée dont la vocation est de s’étendre à d’autres pays européens,
indique le CNLL sur son site. Les deux associations se sont également entendues pour favoriser les échanges entre les deux pays, «afin de permettre en particulier aux éditeurs open source en recherche de nouveaux marchés de trouver des intégrateurs de l’autre côté du Rhin». Chacun constituant un «point d’entrée» local pour les éditeurs du pays voisin.
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