Fleur Pellerin ré-ajuste le fond FSN PME
Afin d’accélérer la croissance des PME innovantes, le gouvernement a annoncé ce lundi 17 juin ré-ajuster certains pans des investissements d’avenir en rebaptisant le «FSN - PME» en « FSN PME, le Fonds Ambition Numérique». Ce fonds pour la société numérique, doté de 300 millions d’euros et qui intervient dans les phases de développement des entreprises - post-amorçage, donc -, sera également intégré à la Banque Publique d’Investissement (BPI).
Afin d’accélérer la croissance des PME innovantes, le gouvernement a annoncé ce lundi 17 juin ré-ajuster certains pans des investissements d’avenir en rebaptisant le «FSN - PME» en « FSN PME, le Fonds Ambition Numérique». Ce fonds pour la société numérique, doté de 300 millions d’euros et qui intervient dans les phases de développement des entreprises - post-amorçage, donc -, sera également intégré à la Banque Publique d’Investissement (BPI). Il aura désormais la possibilité d’investir jusqu’à 10 millions d’euros dans des entreprises en développement, avec une prise de participation limitée à 30%.
Dans un entretien donné à nos confères des Echos, la ministre explique que cette réforme marque «un changement d’échelle» : «on ne plus se contenter d’une simple logique d’animation du secteur. Nous devons mettre les start-ups françaises sur la rampe de lancement, qu’elles puissent devenir de véritables entreprises de taille intermédiaire (ETI) adressant un marché désormais mondial», a-t-elle alors ajouté.
Aujourd’hui, 18 mois après sa création, le FSN PME a investi 33 millions d’euros et est entré au capital de 14 entreprises, indique le gouvernement. Le fonds a ainsi pris récemment une participation au capital de BonitaSoft, éditeur d’une solution de BPM Open Source, participant à une levée de fonds de 10 millions d’euros. Parmi les autres sociétés ayant bénéficié du soutien de FSN PME, on remarque également Talentsoft, Systencia, Avencall, Wallix, lekiosk, pour n’en citer que certains.
D’ici à 3 ans, le gouvernement s’est fixé pour objectif d’investir via le FSN PME, le Fonds Ambition Numérique, dans 40 entreprises, issues de secteurs définis, comme le cloud computing, le Big Data, la cybersécurité, les composants et systèmes, la robotique ainsi que les objets intelligents. Une priorité sera également donnée aux «nouveaux usages et services innovants», comme ceux de l'e-santé, des villes intelligentes ou encore de l’e-éducation. En avril dernier, Fleur Pellerin avait précisé que le gouvernement souhaitait cibler son intervention sur les maillons les plus critiques de la chaîne de valeur du numérique», afin d’éviter le «saupoudrage».
Ces investissements du FSN PME, le Fonds Ambition Numérique, devront également épauler les quartiers numériques, ces vastes pépinières dont le représentant parisien sera localisé à la halle Freyssinet.