UE et Quaero / Les rodomontades de Niel / biométrie …
L'UE donne son feu vert à la subvention du projet de moteur de recherche multimédia Quaero (Europa.eu) La Commission Européenne a donné son aval au subventionnement par la France du Programme de recherche Quaero, qui vise à développer des technologies de moteur de recherche multimédia.
La Commission Européenne a donné son aval au subventionnement par la France du Programme de recherche Quaero, qui vise à développer des technologies de moteur de recherche multimédia. Soutenu tout au long de l'année 2006 par le Président Jacques Chirac, le projet Quaero était à l'origine né dans le cadre d'une coopération franco-allemande. Depuis Français et Allemands se sont largement séparés, les premiers continuant d'appuyer Quaero, tandis que les seconds ont initié un projet concurrent baptisé Theseus.
Les rodomontades de Xavier Niel, le fondateur de Free (Premier Cercle)
Dans un article publié sur le site de Premier Cercle, notre confrère Olivier Coredo, ancien rédacteur en chef de Réseaux & Télécoms, rapporte les propos de Xavier Niel, le fondateur de Free, à propos de ses concurrents lors de l'annonce des résultats de sa société. Le patron du FAI aux marges insolentes se plaint notamment d'être maltraité par France Télécom dans les zones dégroupées, où les marges seraient trop faibles, et il cogne sur le régulateur qu'il accuse de laisser-faire. Il se gausse aussi de ses concurrents notamment de Neuf Cegetel. Coutumier des excès de langage, Niel oublie sans doute que Free a largement profité d'une régulation favorable et que, dans un marché en voie de saturation, il va tôt ou tard lui falloir étendre ses efforts de dégroupage à des zones moins juteuses que les grandes agglomérations s'il veut gagner de nouveaux abonnés. L'opérateur découvrira alors le quotidien de France Télécom : les marges à la campagne ne sont pas les mêmes que dans les villes. En attendant, on ose une question un rien provocante : quand Free se décidera-t-il à baisser ses prix pour rendre à ses clients une partie de ses confortables marges ?
L'Allemagne et les USA nouent un accord d'échange de données biométriques (The Register)
On le croyait impossible, et pourtant... Une nation européenne vient d'accepter l'échange de données biométriques avec les Etats-Unis. L'accord noué entre Berlin et Washington prévoit que les deux pays partageront leurs accès à leurs bases biométriques sur les criminels. Et l'avocat général américain de laisser entendre que l'accord avec l'Allemagne pourrait servir de modèles à des coopérations avec d'autres pays. On frémit à l'idée qu'un accord similaire pourrait être noué avec la France. La base de données biométriques française et notamment celle sur l'ADN mélange en effet joyeusement les échantillons prélevés sur des criminels de haut rang et sur des petits délinquants, quand elle ne contient carrément pas les données de simples citoyens impliqués malgré eux dans une affaire criminelle avant d'être innocentés. On n'ose, par exemple, imaginer les conséquences de l'usage de telles données par la TSA, l'équivalent de notre police de l'air et des frontières…
La sécurité doit aussi prendre en compte les processus métiers et les utilisateurs (Computerworld)
On le savait déjà mais il est bien de le rappeler, la sécurité n'est pas qu'affaire de pare-feu, de policy managers, filtres et autres logiciels et équipements. Comme l'explique Lisa Young, une des responsable du CERT de l'Université de Carnegie Mellon, résoudre les problèmes de sécurité n'est pas qu'une affaire de boite, pas plus que la sécurité ne s'obtient en verrouillant tout. Et de noter qu'il est urgent d'adapter les processus de sécurité à la réalité des processus et besoins métiers (noter que cela ne signifie pas qu'il faut abandonner les questions de sécurité à des responsables métiers qui n'y entendent souvent pas grand chose…). A voir certains des commentaires apportés à l'article, ce n'est pas une évidence pour tout le monde…
Windows 7 : la justice US préfère vacciner plutôt que soigner… (Internet News)
Les utilisateurs pourraient la voir sur leur bureau d'ici la fin 2009 ou début 2010. Mais Windows 7, la prochaine mouture de Windows, est déjà dans sa version préliminaire entre les mains du comité technique nommé par la justice US pour suivre Microsoft. Objectif : voir avant sa sortie si le futur OS se conforme aux exigences formulées par la justice lors du procès antitrust de 2002. Une façon de se prémunir en amont contre certaines des dérives du passé. Il serait intéressant de voir la justice européenne adopter une approche similaire.