Nuages vacillants / Datacenters : Microsoft face à Google / Solaris : IBM prend le trou….
Pannes des services "du nuage" : la faute à pas de bol ou.
Pannes des services "du nuage" : la faute à pas de bol ou... (Computerworld)
Nos confrères américains reviennent sur les pannes qu'ont connues des services comme PayPal ou Google ou les interruptions de service de l'hébergeur Rackspace. Et posent la question que tout DSI a à l'esprit avant de miser ne serait-ce qu'un kopeck sur les services en nuage : cette accumulation est-elle l'énième démonstration de la loi de Murphy, le signe d'un problème systémique dans ces systèmes - problème que doivent encore résoudre les fournisseurs - ou simplement le résultat du fonctionnement normal de ces services ? A moins, que comme ne l'avance un interlocuteur interrogé par nos confrères, la crise et son cortège de réductions budgétaires n'expliquent ces déboires.
Datacenters, la nouvelle passe d'arme entre Microsoft et Google (New York Times)
Sur son blog, Ashlee Vance revient sur la méthode propre à Google et celle propre à Microsoft pour bâtir leurs datacenters du futur, censés héberger leurs services en cloud. D'un côté, le "do-it yourself" cher à Google - méthode accompagnée de l'habituelle opacité de la firme -, de l'autre, les containers de Microsoft, schéma que le premier éditeur mondial perfectionne petit à petit.
IBM profiterait du trou d'air de Solaris (CNet)
Le rachat de Sun par Oracle pose question aux utilisateurs des technologies du premier. Surtout que l'époque semble aux décisions un peu radicales, comme le montre l'exemple de MySQL. Du coup, selon des officiels IBM, des clients de Solaris rejoindraient en masse l'offre Linux de Big Blue.
Windows Mobile enterré un peu vite (eWeek)
Pour de nombreux analystes, l'alliance signée la semaine dernière entre Microsoft et Nokia, consistant à porter la suite Office sur l'OS du Finlandais (Symbian), signifie que le premier éditeur mondial croit de moins en moins en son propre OS pour smartphone, Windows Mobile. Pas du tout, rétorque eWeek, qui énumère les raisons pour lesquelles Redmond va continuer d'investir dans cette technologie. Au moins à court terme...
Le mauvais logiciel, ça coûte cher (Computerworld)
Pourquoi vos utilisateurs n'utilisent-ils qu'une partie (au mieux !) des logiciels que vous mettez à leur disposition ? Parce que leur design n'a pas été pensé pour faciliter la vie desdits utilisateurs, répond Harold Hambrose, le fondateur de Electronic Ink, une société de conseil spécialisée dans la conception de systèmes d'information. Selon lui, les entreprises américaines vont perdre 60 milliards de dollars cette année du fait de logiciels mal conçus.
Le mauvais logiciel, ça rapporte... mais ça énerve (Blog Louis Naugès)
Louis Naugès nous narre ses aventures cybernétiques avec les systèmes de réservation en ligne d'Air France. Ou comment l'indisponibilité de ce service en ligne s'est traduite par un surcoût certain pour notre blogueur, victime de ce qu'il a baptisé la "taxe panne informatique". Les commentaires et diverses tentatives des opérateurs du service d'assistance téléphonique de la compagnie aérienne renvoient, eux, directement à l'article précédent dans cette revue de presse.
Gestion des patch : cinq ans pour rien (SearchSecurity)
Nos confrères reviennent sur une étude de la société spécialisée en sécurité Qualys pour se désoler du peu de progrès faits par les entreprises dans leur gestion des patchs. En gros, la situation a peu évolué en cinq ans, alors que la diffusion des malwares exploitant les vulnérabilités s'est, elle, considérablement accélérée.
Comment les DSI récupèrent les SSD (New York Times)
Expérimentés sur le MacBook Air et sur les premiers netbooks, les disques SSD (à base de mémoire Flash) n'ont pas inondé le marché. En raison de leurs prix. Mais les usages professionnels de cette technologie, eux, se développent graduellement. La raison ? Les performances des SSD, qui augmentent le nombre d'entrées-sorties par seconde. Une caractéristique qu'exploitent avec profit certains utilisateurs, comme le cyber-commerçant Wine.com, cité par nos confrères.
Editeurs en temps de crise : les bonnes vieilles recettes de tonton Accenture
Que faire quand on est un éditeur pour passer la crise ? Le cabinet de conseil Accenture livre ses recommandations, résumées ici par Computerworld. Dégraisser le personnel, outsourcer les tâches administratives, ne pas surestimer l'impact de nouveaux concepts comme le Saas, s'intéresser à l'Open Source... Le moins que l'on puisse dire c'est que le cabinet ne fait pas preuve d'une folle originalité. Seul point intéressant pour les DSI : Accenture recommande aux éditeurs de faire la chasse aux licences piratées... tout en leur recommandant - c'est bien le moins - de simplifier leurs contrats de licence.