Cloud flippant / OpenXML-ODF : interopérabilité ? / Défaillances d'entreprises : l'IT rattrapé …
Le hack Twitter disséqué ou le vrai problème du cloud (Computerworld) On le sait : les DSI n'ont pas confiance dans la sécurité offerte par les services du cloud computing.
Le hack Twitter disséqué ou le vrai problème du cloud (Computerworld)
On le sait : les DSI n'ont pas confiance dans la sécurité offerte par les services du cloud computing. La récente affaire du hacking de Twitter, en fait celui de documents internes du service de microblogging hébergés sur Google Docs, n'est pas là pour les rassurer. Si la manipulation ne révèle aucune faille de sécurité à proprement parler, elle montre comment un attaquant rusé peut exploiter les données laissées de ci de là par des utilisateurs un brin négligents. Notre confrère détaille quelques lacunes que présentent les implémentations de services comme Google Docs.
OpenXML-ODF : le leurre de l'interopérabilité (01net)
A l'issue d'une guerre homérique, Microsoft est parvenu à imposer son format XML (OpenXML) comme un standard ISO, aux côtés d'un autre format du même type, lui aussi approuvé par l'organisme de normalisation : ODF. Deux formats pour un même usage ? Oui, mais ils allaient être intéropérables, avaient promis les instances de normalisation et Microsoft. Voire, répond le très sérieux institut Fraunhofer. Dans une étude (en téléchargement ici), les chercheurs allemands pointent les difficultés rencontrées pour passer d'un format à l'autre.
Juillet, le mois où les défaillances ont bondi dans l'IT (ChannelNews)
Jusqu'alors relativement épargné par la hausse des défaillances d'entreprises, le secteur IT n'échappe plus à la tendance. En juillet, selon Euler Hermes SFAC, le nombre de défaillances dans le secteur de la distribution et des services informatiques s’est accru de 11,2 % par rapport à l'été 2008.
Grande-Bretagne : la crise accélère le recours aux consultants étrangers (Contractor UK)
C'est ce qu'on appelle une surprise (encore que). En 2008, les employeurs de Grande-Bretagne ont demandé près de 30 000 visas pour des consultants IT étrangers, essentiellement via des transferts au sein d'une même société. Soit deux fois plus qu'en 2007. Une façon de réduire les coûts en période de disette budgétaire, tout en gardant plus de souplesse qu'avec une prestation réalisée offshore ? Une bonne partie de ces transferts auraient été réalisés par les prestataires indiens.
Clouds privés ou l'émergence de la pensée Wal-Mart (CIO)
Notre confrère livre un intéressant billet de blog non pas sur les défis techniques du cloud computing, mais sur ses conséquences organisationnelles. Quand les DSI auront mis en place des clouds privés (à l'intérieur des murs de leur organisation), ils vont assister à une évolution en profondeur des attentes des utilisateurs. Comme sur Amazon, ils voudront accéder immédiatement aux ressources qu'ils provisionnent. Un défi pour le service IT, qui va devoir prévoir la demande et mettre en place la supply-chain permettant de répondre à ces nouvelles attentes. Un peu comme Wal-Mart l'a fait pour les consommateurs américains.
Stockage Flash : planche de salut des sites sociaux
Les gains de performances amenés par le SSD, le stockage sur des mémoires Flash, intéressent les sites Internet comme Facebook ou MySpace, ou encore les firmes fournissant des infrastructures de cloud computing. Face aux besoins de réactivité de leurs services et à des volumes de données qui explosent, ces derniers voient dans cette technologie, qui élimine les temps de latence dans l'accès aux données dont souffrent les disques durs, une planche de salut. Et ce même si IDC estime que le SSD reste 25 fois plus cher que les disques classiques.
IBM est-il patriotique ? (Newsweek)
L'internationalisation à marche forcée de sociétés américaines comme IBM est-elle une bonne chose pour les Etats-Unis ? Pas forcément, répondront les employés US de Big Blue qui, comme leurs homologues européens, voient une partie de leur travail partir vers les pays à bas coût. Mais Newsweek trouve aussi des aspects positifs dans cette globalisation que la crise ne ralentit pas, bien au contraire.