Projets IT : Education nationale / Capgemini ; TRSB / Assemblée Nationale ; Ville de Paris…
LeMagIT inaugure pour cette rentrée un fil de news consacré aux contrats signés entre éditeurs ou SSII et donneurs d'ordre. Première mouture de notre synthèse hebdomadaire avec, notamment, les contrats passés cet été dans le secteur public.
Capgemini développe le SIRH de l'Education nationale. Le "mammouth" a confié à Cap la réalisation de son système d'information pour les ressources humaines. La SSII est également chargée de mettre en œuvre des plates-formes SOA et de développement pour le ministère. Le marché dépasse les 16 millions d'euros.
TRSB cyber-prof des députés. Passés à l'Open Source à l'été 2007 (avec un poste sous Ubuntu), les députés s'emmêleraient-ils les mulots ? En tout cas, l'Assemblée Nationale vient de conclure, pour 1,2 million d'euros, un marché avec la SSII TRSB pour assister les 577 élus dans l'utilisation de leurs outils informatiques (deux postes de travail Open Source chacun). Le contrat, qui couvre aussi la maintenance des postes et des imprimantes, est signé pour un an. Il est reconductible trois fois.
Paris se décide pour l'aide à la décision. La Ville de Paris a retenu les SSII qui l'assisteront pour le développement et l'intégration d'outils d'aide à la décision. D'un montant de 10 millions d'euros, le marché couvre réalisation des applicatifs, leur maintenance, les prestations de conseils fonctionnels et techniques, le transfert de compétences et l'assistance à l'exploitation. Les prestataires retenus sont Sopra, Business & Décision et Keyrus.
Le GIE Sesam Vitale se prépare à infogérer. Le gestionnaire des cartes Vitale se prépare à infogérer ses applications métier, ainsi que ses environnements de développement. Pour l'assister dans la définition des architectures, la rédaction du scénario de migration et réaliser des études sur les besoins d'industrialisation de l'exploitation avant le transfert à un outsourceur, le GIE s'est tourné vers Sodifrance. Le contrat est évalué à 2,3 millions d'euros. Il prépare un des contrats d'outsourcing majeur de ces prochains mois.
L'Intérieur rénove Schengen avec Atos. Le ministère de l'Intérieur a passé cet été un important marché (32 millions d'euros) pour la maintenance et la rénovation partielle de la partie cœur du système d'information Schengen (SIS), centré sur une base de données commune aux pays signataires des accords du même nom. Cette base renferme des informations concernant des individus (comme les personnes disparues ou recherchées et les étrangers signalés aux fins de non admission sur le territoire) ou des objets (véhicules volés, armes dérobées, faux billets, documents détournés ou égarés). Le nouveau système (dit SIS II) doit s'enrichir de la gestion des photographies et des empreintes.
RTE confie son SI au duo Atos / Euriware. RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, a renouvelé ses contrats d'infogérance, en choisissant Atos-Origin et Euriware. Le premier se voit confier l'exploitation de 10 000 postes de travail, près de 100 applications de gestion (autour d'un cœur SAP) et de 800 serveurs pour quatre ans de plus. S'y ajoute l'hébergement d'une plateforme d'échanges avec les clients et partenaires de RTE. De son côté, Euriware, la SSII filiale d'Areva, prend en change pour quatre ans les applicatifs de gestion du marché de l'électricité, soit quelque 100 serveurs et 70 applications. (en savoir plus)
Capgemini virtualise l'agriculture hollandaise. Capgemini a signé un contrat de 5 ans avec le ministère hollandais de l'Agriculture. Si ce contrat prévoit classiquement l'administration de toute l'infrastructure (9 000 postes de travail, réseau, serveurs, stockage, téléphonie fixe, coordination de la téléphonie mobile et de l'impression), il couvre également la conception d'un poste de travail dédié au ministère. Capgemini a été retenu en proposant une solution à base de virtualisation, les environnements des agents devant être hébergés dans le datacenter du prestataire, à Amsterdam. Selon Capgemini, ce contrat, qui s'accompagne du transfert d'environ 50 informaticiens, s'élève à environ 50 millions d'euros. (en savoir plus)