Le méli-melo des licences Microsoft / Datacenters : moins fort la clim ! …
Le système de licences de Microsoft reste difficile à décrypter (CIO US) Selon nos confrères américains de CIO, le système des licences logicielles de Microsoft reste trop complexe.
Le système de licences de Microsoft reste difficile à décrypter (CIO US)
Selon nos confrères américains de CIO, le système des licences logicielles de Microsoft reste trop complexe. Et cela devait durer. Citant deux analystes de Directions on Microsoft, CIO explique que Microsoft n'a aucune raison de le simplifier car la plupart de ses clients n'ont d'autre choix que d'utiliser ses logiciels. C'est ce que l'on disait des licences Mainframes dans les années 80...
Et si l'on refroidissait moins des datacenters (Computerworld)
Les datacenters sont en moyenne trop froids de 5°C, les entreprises préférant pousser un peu plus la climatisation afin, pensent-elles, de réduire le taux de pannes de leurs serveurs. Ce sur-refroidissement n'apporte en fait rien à la fiabilité des machines et il a un effet dévastateur sur la consommation électrique. De l'intérêt d'un projet des laboratoires Lawrence Berkeley (avec Intel, HP, IBM et Emerson) pour instrumenter les datacenters avec des sondes thermiques pour réguler au mieux le refroidissement en fonction des besoins réels.
Selon IBM, les brevets promeuvent l'essor du libre
Tout le monde connait l'amour d'IBM pour les brevets (Big Blue est le premier dépositaire de brevets et opère le système informatique de l'office des brevets US). Tout le monde connait aussi l'intérêt que porte Big Blue au libre. De là à penser que l'amour pour le premier soit favorable au second, il n'y avait qu'un pas, que le service juridique de la firme a allègrement franchi. Et Big Blue d'affirmer que "la protection intellectuelle a promu le partage libre du code source selon les termes du détenteur de brevets, ce qui a permis de doper la croissance explosive du mouvement open source". Comme l'explique le Register, c'est un peu comme si l'on affirmait que la visite d'un abattoir promeut le végétarisme...
Xavier Niel : un futur suicidé victime de France Télécom ? (The Economist)
C'est un entretien surréaliste avec avec Xavier Niel que nos confrères de The Economist ont couché sur papier, un entretien dans lequel le fondateur et actionnaire majoritaire d'Iliad explique que s'il est victime d'un suicide ou d'un accident de voiture dans les semaines qui viennent, il faudra chercher du côté des menaces proférées par ses concurrents dans le secteur des télécoms. L'entrepreneur se présente devant le très libéral magazine britannique en victime de l'establishment et héraut des consommateurs. Et le magazine d'expliquer que les ennuis de Niel avec le monde des affaires français viendraient de son passé dans le minitel rose et les sex-shop, alors que les Arnault, Pinault ou Dassault ont fait fortune de façon plus traditionnelle - quoique dans le cas de Bernard Arnault, qui se souvient encore de Férinel (et de ses maisons à la mer et à la montagne...) ?
Oracle : les clients en ligne de mire ? (BusinessWeek)
Et si sous couvert d'améliorer la performance des systèmes Sun et de mieux servir ses clients, Oracle multipliait les acquisitions afin de limiter la concurrencer et augmenter ses prix ? C'est l'argument mis en avant par BusinessWeek qui cite plusieurs clients jugeant qu'Oracle peut aujourd'hui les pressurer car quitter l'éditeur leur coûterait beaucoup trop cher. Si le magazine cite des clients satisfaits d'Oracle, il conclut aussi en citant plusieurs sociétés qui ont entamé une bascule vers le libre afin d'échapper aux griffes (et aux audits de licences) de la firme.