Desseins / AMD vs Intel vs... ARM / En attendant View 5 …
Et si Oracle voulait la mort de Sun ? (bNet) Notre confrère Erik Sherman s’interroge.
Et si Oracle voulait la mort de Sun ? (bNet)
Notre confrère Erik Sherman s’interroge. Et si la prise de position de Bruxelles, contre le rachat de Sun par Oracle, en l’état, faisait le jeu de Larry Ellison ? La réflexion ne manque pas d’aplomb : Oracle a reçu l’approbation du ministère de la justice américain mais la joue ferme avec la Commission Europenne ; une façon de lui donner le mauvais rôle, celui de celle qui fait capoter l’opération. Et entraine, de facto, le décès de Sun. De quoi se retirer du marché à moindre coup pour récupérer, ensuite, les miettes, à vil prix, avant de les achever. Une façon pas si mauvaise d’éliminer une menace, conclut Erik Sherman.
Intel : après AMD, ARM (BusinessWeek)
Et si, en concluant un accord à 1,25 Md$ avec AMD, Intel ne s’était finalement offert que… du temps de cerveau disponible ? C’est la théorie de Cliff Edwards, selon laquelle Intel va désormais pouvoir se concentrer sur cette menace que représente, à long terme, un ARM déjà porté par le succès de l’iPhone. De fait, ARM licencie sa technologie à toute une série de fondeurs de puces pour terminaux mobiles : Freescale, Nvidia, Qualcomm, ou encore TI. Des puces plus économiques en énergie que les processeurs x86 et, pour les terminaux mobiles du moins, tout aussi efficaces, sinon plus. Portées par l’engouement du grand public pour les terminaux mobiles, les puces ARM semblent promises à un avenir rayonnant.
VMware View 4 : un festival de lacunes (CIO)
On l’a vu, avec View 4, VMware entend accélérer l’adoption de la virtualisation du poste de travail par les entreprises. Las, l’offre ne manque pas de lacunes propres à décevoir singulièrement ceux qui comptaient sur certaines innovations pour sauter le pas : PCoIP consomme trop de bande passante ; l’hyperviseur de type 1 pour poste de travail n’est pas au rendez-vous ; Windows 7 n’est supporté qu’à titre expérimental ; la gestion des personnalisations de l’environnement de travail, par l’utilisateur, n’est toujours pas là – du moins pas de manière intégrée. Et puis il y a le coût. Un coût toujours trop élevé selon nos confrères.
Le Cloud, planche de salut de l’astronomie ? (Computerworld)
L’agence spatiale européenne (ESA) s’intéresserait de prêt au Cloud Computing et, en particulier, aux offres de cloud public comme celles d’Amazon. Pour quoi faire ? Répondre à des besoins colossaux de traitement des images renvoyées par les satellites d’observation spatiale, des besoins que les fonds publics ne suffisent manifestement pas à combler.
Google, l’ennemi des médias ? (Telegraph)
Non, Google n’est pas l’ami des médias. Du moins selon News Corp. et son patron, Rupert Murdoch. En tout cas, la décision semble prise de retirer les contenus du groupe de Google dans les trimestres ou mois prochains. La raison ? Google apporterait une audience volatile, infidèle, incompatible en somme avec les attentes des annonceurs. Reste que, pour News Corp., il n’est pas question de franchir le pas seul – une aubaine pour les concurrents ? –, le groupe médias entend donc entrainer dans son sillage quelques confrères.
Windows 7, inspiré par Mac OS X ? Oui… mais non ! (Infoworld)
Aïe. Simon Aldous, de Microsoft, a indiqué, lors d’une conférence partenaires, à Londres, que Mac OS X avait effectivement inspiré certains éléments d’interface de Windows 7. Que n’avait-il dit là ! Peu de temps après, rétropédalage en urgence de l’éditeur : Brandon LeBlanc, l’un des porte-parole de Microsoft, reprend la balle au bond sur son blog, regrettant des commentaires « incorrects et mal informés. » Les ingénieurs de la division R&D de Microsoft pourront-ils continuer d’utiliser leurs MacBook Pro ?
Classement des personnalités les plus puissantes de la planète, selon Forbes. Bill Gates arrive en 10ème position, devant le Pape, Silvio Berlusconi, puis Angela Merkel. Nicolas Sarkozy, en 56ème position, arrive derrière Mukesh Ambani, président de Reliance Industries (à ne pas confondre avec son frère, Anil Ambani, qui dirige le groupe dont fait partie l’opérateur Reliance Globalcom), ainsi que Lakshmi Mittal, mais devant Ratan Tata (président du groupe dont dépend la SSII TCS).