Neutralité du Net : tout sur la polémique Google / Défense du business case …
Neutralité du Net : le document par lequel le scandale est arrivé C'est le document qui a fait le plus couler d'encre (électronique) cette semaine.
Neutralité du Net : le document par lequel le scandale est arrivé
C'est le document qui a fait le plus couler d'encre (électronique) cette semaine. Dans une proposition législative, Google associé à l'opérateur américain Verizon réitère ses engagements en faveur de la neutralité du Net (principe selon lequel tous les contenus circulent de façon égalitaire sur le réseau), tout en l'écornant sévèrement, puisque le géant de la recherche propose que les fournisseurs d'accès ou de contenus puissent créer des services différenciés pour des abonnés payants. Et que les réseaux mobiles ne soient pas soumis à ce principe pour favoriser l'investissement.
Google : piteuse retraite dans le mobile (Wired)
Wired décortique ce changement de pied de Google et le met en perspective. Pour nos confrères, pas de doute : le géant de l'Internet, hier pourfendeur des techniques limitant le choix des consommateurs dans la téléphonie mobile, s'est rangé aux positions des opérateurs. Pourquoi ? Tout simplement parce que ses intérêts ne sont plus alignés avec ceux des consommateurs sur ce marché, notamment depuis l'échec de son téléphone, le Nexus One. Limpide.
La proposition Google-Verizon disséquée (The Atlantic)
En reprenant les termes du document publié par Google et Verizon, The Atlantic se livre à une intéressante analyse de la proposition par laquelle le scandale est arrivé. Selon ce média, il s'agit davantage d'une position de compromis entre fournisseurs de contenus et opérateurs. Mais nos confrères ne se privent pas de noter les incohérences dans la position de Google/Verizon sur la question des services différenciés (donc à accès prioritaire) sur les réseaux fixes.
Un revirement que certains avaient anticipé (The Register)
Notre confrère anglais rappelle, fort à propos, que les glissements sémantiques de Google en matière de neutralité du Net avaient été prévus depuis deux ans déjà par l'analyste Alan Patrick. Le journaliste du "Reg" explique avec brio pourquoi le revirement de Google était inévitable. Alan Patrick, lui, est encore plus sévère, expliquant que le coming-out du géant de la recherche n'a surpris que "les blogueurs de la sphère techno, qui sont soit incompétents, soit endormis derrière leur PC depuis les deux dernières années".
Internet a-t-il vendu son âme ? (The Independent)
Le journal anglais The Independent n'a pas hésité pas à faire sa Une le week-end dernier sur l'événement (à voir dans Courrier International), insistant sur la rupture que constitue le changement de pied de Google.
Facebook boit du petit lait (CNet)
La polémique autour de la proposition Google/Verizon fournit une occasion en or à Facebook de se draper dans les habits du chevalier blanc de la neutralité du Net. Le réseau social ne s'en prive pas et se dit attaché à ce principe "tant pour les réseaux fixes que mobiles".
Même les "business case" peuvent être utiles (Computerworld)
"On développera cela, mais d'abord fais-moi un business case". Bien connu des DSI - qui y trouvent un biais pour renvoyer à leurs chères études des directions métier un peu trop "créatives" -, le business case peut aussi être utile, selon la tribune de ce consultant, qui cite cinq bénéfices potentiels de l'exercice.
Oracle, le temps du pragmatisme ? (SearchDatacenter)
Oracle + Sun, nouveau champion du tout-intégré, comme le clame à qui veut l'entendre Larry Ellison. Il n'en reste pas moins que l'éditeur vient de proposer une offre de support pour Solaris sur les environnements Dell et HP. Une forme de pragmatisme après la décision de HP et IBM de ne plus offrir de contrat de support pour l'OS de Sun. Mais, selon un partenaire d'Oracle cité par nos confrères, il s'agit là avant tout une réponse de court terme aux préoccupations de certains utilisateurs.
Wikileaks, c'est ce site qui publie des documents confidentiels de tout type d'organisations. Et qui s'est attiré les foudres du Pentagone suite à ses révélations sur la guerre en Afghanistan. Menacé par les services américains, Wikileaks a mis en ligne un mystérieux fichier de 1,4 Go compressé et crypté baptisé "assurance". Une façon de s'armer contre une éventuelle fermeture sous la pression des autorités en envoyant dans la nature de nouveaux documents ou un simple bluff pour stopper les menaces des autorités américaines à son encontre ?
La roadmap Sparc d'Oracle façon puzzle (The Register)
Quand Timothy Prickett Morgan, qui officie désormais chez nos voisins anglais de The Register, décortique une gamme de serveurs, c'est toujours érudit, extrêmement détaillé et souvent drôle. Le passage au crible des plans de développement des processeurs Sparc, ère Ellison, ne déroge pas à la règle.
Affaire TomorrowNow : SAP va payer (SearchSAP)
On peut toujours compter sur la torpeur du mois d'août pour solder les vieilles histoires embarrassantes. C'est ce que paraît décidé à faire SAP qui accepte de payer des dommages à Oracle pour l'affaire TomorrowNow, du nom de cette entreprise spécialisée dans le support applicatif (autour des progiciels Oracle) rachetée par l'éditeur allemand. Ce dernier reconnaît aujourd'hui la réalité des accusations de vol de propriété intellectuelle portées par son rival américain à l'encontre de sa filiale aujourd'hui fermée. Reste à s'entendre sur le montant du chèque. Oracle réclamant pas moins d'un milliard de dollars, alors que SAP estime que la douloureuse doit être "de l'ordre de quelques dizaines de millions, au plus".
Interrogations autour des datacenters verts (GreenIT)
GreenIT était présent au 15ème forum de l’Association Information et Management (AIM) dont le thème était « Systèmes d’Information et Développement Durable : regards croisés et contributions ». Le site proposera dans les semaines à venir des articles sur le sujet tirés des échanges lors de l’événement. Dans ce premier volet, Green IT évoque les enjeux des datacenters verts.