3G/4G : 4 ans après l'arrivée d'Icera à Sophia Antipolis
Le concepteur anglais de modems logiciels 3G ("Software Defined Modems") Icera, va renforcer son implantation à Sophia Antipolis en embauchant près de 50 ingénieurs dans les trois prochaines années, dans le cadre de ses efforts de développement autour des technologies 4G au standard LTE. L'information est relayée par le service de communication du ministère de l'industrie dans un communiqué titré "Christian Estrosi obtient l’implantation en France d’un acteur emblématique de la prochaine génération de télécommunications mobiles".
Le concepteur anglais de modems logiciels 3G ("Software Defined Modems") Icera, va renforcer son implantation à Sophia Antipolis en embauchant près de 50 ingénieurs dans les trois prochaines années, dans le cadre de ses efforts de développement autour des technologies 4G au standard LTE.
L'information est relayée par le service de communication du ministère de l'industrie dans un communiqué titré "Christian Estrosi obtient l’implantation en France d’un acteur emblématique de la prochaine génération de télécommunications mobiles". Question implantation, Christian Estrosi a un peu de retard... Contrairement à ce que laisse entendre le communiqué, Icera n'est pas un nouveau venu à Sophia Antipolis. Créée par des anciens de Broadcom et d'Altera, la société s'est implantée sur la côte d'Azur en 2005 et elle y emploie déjà près de 70 personnes.
La technologie modem d'Icera est notamment utilisé dans des clés modem USB, des cartes 3G pour PC portables et des téléphones mobiles. Elle permet aujourd'hui d'atteindre des débits maximum de 14 Mbit/s en téléchargement sur les réseaux 3G et devrait être déclinée en version à 21 Mbit/s au premier semestre 2010.
Selon le ministère, le mécanisme du Crédit Impôt Recherche a permis à Icera d'accélérer son investissement R&D (non que la société en ait franchement besoin puisqu'elle a levé plus de 210 M$ auprès de ses actionnaires depuis sa création). La firme devrait aussi bénéficier "de la dynamique du pôle de compétitivité mondial Solutions Communicantes Sécurisées (SCS)", une façon sans doute d'évoquer la participation à des programmes de recherche co-financés par des fonds publics.
Rappelons que la zone de Sophia a été durement affectée cette année par plusieurs plans sociaux touchant le secteur des télécoms notamment chez Texas Instruments, HP, NewLogic-WiPro ou NXP.