Le Big Data, le Xaas et la consumérisation de l’IT vont modifier l’informatique
Forrester vient d’interroger 200 professionnels IT afin de définir à son tour – Gartner a fait part de ses prédictions il y a quelques jours à peine – les top tendances pour 2012 et les années suivantes.
Forrester vient d’interroger 200 professionnels IT afin de définir à son tour – Gartner a fait part de ses prédictions il y a quelques jours à peine – les top tendances pour 2012 et les années suivantes. Brian Hopkins, analyste de Forrester, a identifié les quatre thèmes qui influencent les tendances les plus fortes en matière de technologie de l’information. Selon lui, les collaborateurs “Empowered” et leurs clients sont en train de redéfinir la manière dont les entreprises planifient l’IT. « Avant, le business commandait la technologie et l’utilisait, le département IT s’exécutait. Les données démontrent, que 30% des personnes utilisant l’informatique en Europe, résolvent les problèmes business grâce à la technologie qu’ils maitrisent en premier chez eux, pour ensuite l’importer sur leurs lieux de travail ». Concrètement la consumérisation de l’IT en fait désormais un des vecteurs de valorisation de l’entreprise.
Autre tendance, l’App Internet génère une nouvelle architecture. « Avec des centaines de milliers de collaborateurs, apportant sur leurs lieux de travail smartphones et tablettes personnels, la part la plus puissante de votre infrastructure technologique n’est plus dans le data center. Afin de capitaliser sur cette nouvelle donne, une nouvelle architecture émerge incluant différents types d’interactions au niveau des applications et du Cloud ».
Par ailleurs, Brian Hopkins estime que le Xaas (Everything-as-a-service) est en train de transformer le modèle de delivery des services informatiques tandis que dans le même temps, le concept de Big Data étend les possibilités de la gestion de l’information. Et il y a du travail ! Selon Forrester la plupart des entreprises utilisent probablement moins de 5% des données disponibles… Le reste étant tout simplement trop onéreux à exploiter jusqu’à présent.