IBM s’apprête à supprimer presque 700 emplois en France
IBM France a confirmé ce lundi, à l’occasion d’un comité central d’entreprise exceptionnel, son intention de supprimer quelque 689 postes en France d’ici septembre 2013, soit 8 % d’un effectif hexagonal qui compte pour l'instant quelque 9 700 personnes.
IBM France a confirmé ce lundi, à l’occasion d’un comité central d’entreprise exceptionnel, son intention de supprimer quelque 689 postes en France d’ici septembre 2013, soit 8 % d’un effectif hexagonal qui compte pour l'instant quelque 9 700 personnes. Fin avril, le groupe avait déjà annoncé un plan de 1200 suppressions de postes en France, mais avait davantage évoqué un plan de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), écartant le plan social (PSE). Selon les syndicats, la direction aurait finalement opté pour un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi), indiquent les syndicats chez nos confères de l’AFP.
Un plan de départs volontaires est également prévu. A ces 689 suppressions de postes s’ajoute également une «obligation de mobilité», pour 129 postes, indiquent encore les syndicats, qui rapportent que, globalement, les suppressions porteraient alors sur des activités coeur de métier, comme le support, les chefs de projets ou encore les consultants (AU niveau mondial, le consulting et les services ont été dûrement frappés par la crise chez Big Blue). Les syndicats dénoncent des licenciements boursiers qui n’ont pas de justification économique.
«Nous dénonçons un plan boursier pour assurer aux actionnaires un dividende de 20 dollars par action en 2015», explique Pierry Poquet, délégué central Unsa, à l’AFP. Selon nos confrères, le nombre de postes n’avait pas été confirmé par la direction d’IBM France, qui indique, via la voix d’un porte-parole, souhaiter «tout faire pour éviter les départs contraints».