Worx : la réponse clé en main de Citrix pour des applications mobiles
Offrir un contrôle plus granulaire sur les applications des terminaux administrés.
Offrir un contrôle plus granulaire sur les applications des terminaux administrés. C’est l’ambition de Citrix avec XenMobile. Cette solution vient compléter les capacités de la passerelle CloudGateway, présentée dans sa version 2.0 en mai 2012, et qui vise à gérer la totalité de l’offre applicative de l’entreprise avec, en prime, une couche d’identification unique (SSO). Mais elle intègre aussi MDX, technologie présentée à l’automne dernier, et qui permet notamment d’enrichir les capacités d’administration à partir de XenMDM, la solution de gestion de parcs de terminaux présentée fin février par l’éditeur, et créée à partir des ressources de Zenprise.
L’ensemble de la pile profite donc d’une nouvelle appellation, XenMobile, avec, en clé de voute, Worx. Il s’agit d’abord d’une application mobile permettant l’enrôlement par l’utilisateur, en self-service, et donnant accès au magasin applicatif de l’entreprise ainsi qu'au support via le téléphone - ou GoToAssist ici intégré. Applications mobiles natives, applications Windows publiées, applications SaaS, etc. Tout y passe. Et surtout une application maison de messagerie, gestion d’agenda et de contacts, ainsi que les applications Worx de tiers. Celles-ci peuvent être de trois types : applications natives iOS, applications natives Android et applications Windows adaptées. Citrix fournit un kit de développement.
Le cas des applications mobiles apparaît comme le plus simple : le kit permet d’intégrer les librairies de l’éditeur à la recompilation. Et celles-ci assurent une couche d’interception des appels aux API du système d’exploitation pour les rerouter vers la cinquantaine d’API exposées par MDX : ce reroutage permet de disposer de capacités de contrôle des usages plus fines - application par application, et API par API - qu’avec une solution de MDM conventionnelle, assure l’éditeur. Et l’effort d’adaptation serait très limité : de l’ordre de... quelques minutes, selon Gordon Payne, Vice-Président Sénior de Citrix en charge des solutions. De fait, l'éditeur diffuse un document de présentation des conditions d'adaptation d'applications iOS pour MDX où l'on découvre que l'ajout d'une ligne de code suffit. Un autre précise que les applications prêtes pour MDX peuvent fonctionner en dehors de tout environnement Citrix et en toute indépendance. Cette dualité permet d'envisager une distribution classique, via l'App Store d'Apple, doublée d'une autre, via Citrix pour les clients entreprises de l'éditeur.
Le kit de développement Worx permet en outre d’adapter des applications Windows à des terminaux mobiles. Là, un véritable travail de développement peut s’avérer nécessaire pour profiter des capacités matérielles du terminal mobile - géolocalisation, appareil photo, etc... - en intégrant des appels aux API exposées par la couche d'abstraction de Citrix, et surtout pour construire des masques d’interfaces graphiques adaptées, par exemple, aux smartphones et aux tablettes.
Cerise sur le gâteau, les applications adaptées avec Worx peuvent utiliser une connexion protégée au système d'informations de l'entreprise via ce que Citrix appelle un "micro VPN".