Google I/O : Compute Engine à la minute, annonce d’une base NoSQL
Si tous les regards étaient braqués sur le nouveau service de musique en streaming de Mountain View ou encore sur les évolutions d’Android ou de Google +, la firme de Mountain View a également choisi sa conférence développeurs Google I/O pour muscler un peu plus les attributs qui composent sa Cloud Platform.
Si tous les regards étaient braqués sur le nouveau service de musique en streaming de Mountain View ou encore sur les évolutions d’Android ou de Google +, la firme de Mountain View a également choisi sa conférence développeurs Google I/O pour muscler un peu plus les attributs qui composent sa Cloud Platform.
Pour rappel, la Google Cloud Platform est une bannière qui vient étiqueter l’ensemble ses services cloud que le groupe commercialise auprès des entreprises afin que celles-ci y placent leurs applications. Cloud SQL (base de données SQL), Cloud Storage (pour le stockage), BigQuery (service de requêtage sur des Big Data), Google App Engine (Paas) et Compute Engine, annoncé lors de l’édition 2012 de Google I/O qui est devenu la brique fondamentale Iaas de l’ensemble.
Un an après l’annonce de Compute Engine, Google a ainsi décidé d’ouvrir à tous son utilisation, indique Urs Hölzle, Senior vice président chez Google, dans un billet de blog. Positionnant ainsi officiellement Google face au ténor du Iaas, Amazon Web Services. Et comme pour mieux rivaliser sur ce marché, Compute Engine s’ouvre au monde avec un modèle de facturation à la minute (avec 10 minutes minimum toutefois), tandis que la concurrence pratique une facturation de la consommation de machines virtuelles à l’heure. Dans ce même billet de blog, Urs Hölzle fait également état de la disponibilité d’instances plus réduites et de possibilités avancées de routage permettant d'envisager notamment la création de passerelles réseau et de serveurs VPN.
Mais l’autre annonce phare autour de la Cloud Platform est la présentation de Google Cloud Datastore, une base de données non-relationnelle dans les nuages, managée par Google. Il s’agit d’une base de données en colonnes qui supporte les transactions ACID ainsi que les requêtes SQL, indique Google. Des fonctions de réplications et d’auto-scaling sont également présentes. Cette base NoSQL de Google peut être considérée comme un rival à DynamoDB d’Amazon.
Rappelons également que Google disposait d’une base de données non relationnelle en mode colonnes avec BigTable.