Pas d’enquête formelle sur les pratiques commerciales des équipementiers chinois ?

Les équipementiers chinois profiteraient-ils de subventions pour casser les prix et couper l’herbe sous le pied de leurs concurrents occidentaux ? La question mérite d’être sérieusement posée, selon le commissaire européen Karel de Gucht, qui a récemment indiqué, lors d’une conférence de presse à Dublin, avoir évoqué le sujet avec les ministres du commerce des pays de l’Union.

Les équipementiers chinois profiteraient-ils de subventions pour casser les prix et couper l’herbe sous le pied de leurs concurrents occidentaux ? La question mérite d’être sérieusement posée, selon le commissaire européen Karel de Gucht, qui a récemment indiqué, lors d’une conférence de presse à Dublin, avoir évoqué le sujet avec les ministres du commerce des pays de l’Union. Mais son offre semble bien partie pour faire

psschitt.

Selon Ewa Bjorling, ministre suédoise du commerce, citée par Reuters, une majorité de ses homologues se garderait de soutenir une telle initiative de la Commission : «tous les Etats membres ne se sont pas exprimés. Mais une majorité de ceux qui l’ont fait était de notre avis » - à savoir contre l’ouverture d’une enquête. Peut-être s’agit-il de ne pas ajouter de tension à une situation qui pourrait déjà l’être avec pas moins de 19 enquêtes en cours visant la Chine sur un total de 30 pour des assertions de dumping et de subvention illégale. Accessoirement, alors que ce genre d’enquête démarre généralement par une plainte d’un industriel, ni Alcatel Lucent, Nokia Siemens Networks ou Ericsson n’ont engagé de telle procédure. Mais d’autres forces à l’oeuvre pourraient à terme jouer en leur faveur. Ainsi, nos confrères des Echos

indiquaient, début avril, que le gouvernement français «réfléchit à un projet de loi ou de décret» visant à «barrer la route à certains équipements de télécommunications en provenance d’Asie et particulièrement de Chine», sur fond de préoccupation de «cyberdéfense ».

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