La messagerie instantanée d’Apple serait... trop sûre
Selon un document interne de l’Agence américaine de lutte contre les narcotiques, le service de messagerie instantanée d’Apple, iMessage, serait tout simplement trop sûre pour permettre des interceptions, y compris lorsqu’elles ont été autorisées par un juge.
Selon un document interne de l’Agence américaine de lutte contre les narcotiques, le service de messagerie instantanée d’Apple, iMessage, serait tout simplement trop sûre pour permettre des interceptions, y compris lorsqu’elles ont été autorisées par un juge.
Selon une note interne, publiée par nos confrères de Cnet outre-Atlantique, ces messages «ne sont pas captés par les équipements de surveillance et d’interception. Les iMessages entre deux terminaux Apple sont considérés comme des communications chiffrées et ne peuvent pas être interceptés, quel que soit l’opérateur ». Et de préciser que «des enquêteurs pourraient croire par erreur disposer d’un enregistrement complet de transmissions par texte s’ils ignorent que les communications par iMessage entre smartphones ne sont pas interceptées ou fournies par» les opérateurs télécoms. Ceux-ci ne peuvent finalement fournir que les SMS envoyés par les smartphones Apple lorsque la communication par iMessage s’avère impossible.
L’an passé, nos confrères avaient révélé que le FBI poussait discrètement ses pions pour obtenir des portes dérobées qui lui permettraient d’intercepter des communications ou d’échanges en ligne sur des services populaires de réseau social, de messagerie instantanée, de voix sur IP ou encore de messagerie Web. De fait, les autorités fédérales américaines cherchent depuis l’été 2010 à écouter les échanges électroniques, à l’instar par exemple de l’Inde. Et en France, la question pourrait bien ne pas être totalement étrangère au bras de fer entre l’Arcep et Skype, relancé récemment.