Google crée un fonds de propriété intellectuelle Open Source garanti sans agression
Google a décidé de parfaire son image Open Source.
Google a décidé de parfaire son image Open Source. Le groupe de Mountain View que l’on sait impliqué dans les projets Open Source a annoncé Open Patent Non-Assertion (OPN) Pledge. Une initiative via laquelle il s’engage à « ne poursuivre aucun utilisateur, distributeur ou développeur d’applications open source » intégrant certains de ses brevets » alors identifiés par le groupe. Il s’agit ainsi d’un gage de non agression, un peu à l’image de ce que Microsoft propose avec son initiative Open Specification Promise. Google s’autorise toutefois à riposter, s’il est lui-même la cible d’une attaque. Reste que pour l’heure, la démarche s'avère somme toute symbolique. Car si Google jure la main sur le coeur prendre davantage position dans l’ouverture du code et des brevets avec cette initiative, Mountain View ne met pour l’heure que 10 brevets dans la balance. Un début, souligne toutefois le groupe dans ce même billet de blog. Ces 10 brevets portent sur la technologie MapReduce, un élément clé de l’environnement Hadoop pour le traitement des données en volume, né chez Google, et « aujourd’hui largement utilisé ». Il est à noter également que Google est déjà impliqué dans l’Open Innovation Network, un fonds de propriétés intellectuelles constitué en 2005 par IBM, Red Hat et Novell notamment. L’OIN a ainsi pour vocation de créer un fonds de brevets en les achetant, puis en les proposant, sans royalties, aux développeurs, ISV et entreprises, les mettant ainsi à disposition de la communauté Open Source. En échange, les membres s’engagent à ne pas se poursuivre. Google, qui est membre associé de l’OIN, a par exemple décidé de couvrir
sa machine virtuelle Dalvik, utilisée dans Android, d’une protection de l’OIN. Google affirme ainsi que son projet s’appuie en partie sur les travaux de l’OIN. Un double-emploi ?