Barack Obama parle cybersécurité avec les patrons
Dans la droite ligne de son récent décret visant à améliorer la coopération entre secteurs public et privé en matière de protection des infrastructures critiques, le président Barack Obama vient, selon le New York Times, de s’entretenir de cybersécurité avec un panel de 13 Pdg de grandes entreprises américaines : Exxon Mobil, AT&T, Northrop Grumman, Bank of America ou encore JPMorgan Chase.
Dans la droite ligne de
son récent décret visant à améliorer la coopération entre secteurs public et privé en matière de protection des infrastructures critiques, le président Barack Obama vient,
selon le New York Times, de s’entretenir de cybersécurité avec un panel de 13 Pdg de grandes entreprises américaines : Exxon Mobil, AT&T, Northrop Grumman, Bank of America ou encore JPMorgan Chase. Dans une démarche que
saluerait probablement Art Coviello, président exécutif de RSA, Barack Obama a ainsi voulu « entendre directement des leaders de l’industrie parler de la vulnérabilité de leurs entreprises à des attaques informatiques. Il voulait également discuter des efforts du gouvernement pour répondre aux menaces. » Et les convaincre du sérieux avec lequel son administration considère le sujet, selon les déclarations du secrétaire de la Maison Blanche à la presse. Une rencontre qui intervient alors que, dans un
entretien accordé à la chaîne américaine ABC, Barack Obama a concédé l’accroissement de la menace : « ce qui est vrai, c’est que nous avons vu une nette augmentation des menaces sur notre sécurité informatique. Certaines sont soutenues par des Etats, d’autres par des criminels. » Et d’indiquer avoir abordé « très clairement » le sujet avec la Chine. Le tout sur fond de ce qui pourrait ressembler à une course à l’armement informatique : selon Associated Press, le ministère américain de la Défense «
met en place plusieurs équipes chargées d’engager des opérations offensives pour combattre la menace d’une attaque électronique sur les Etats-Unis », attaque susceptible de causer des dégâts majeurs ou de perturber le fonctionnement des infrastructures critiques du pays.