L’écotaxe poids lourds décalée à octobre
L’entrée en vigueur de l’écotaxe, vaste projet de taxation des poids lourds et l’un de plus ambitieux projets de M2M en France, est décalé au 1er octobre, a confirmé Frédéric Cuvillier, ministre délégué des transports, dans un entretien donné chez nos confrères des Echos.
L’entrée en vigueur de l’écotaxe, vaste projet de taxation des poids lourds et l’un de plus ambitieux projets de M2M en France, est décalé au 1er octobre, a confirmé Frédéric Cuvillier, ministre délégué des transports, dans un entretien donné chez nos confrères des Echos.
Ce projet, dont la mise en application était programmée au 20 juillet prochain, a du être décalé suite à la publication d’un rapport du consortium Ecomouv’, en charge du déploiement du projet et de la collecte de la taxe. Ce rapport, remis le 18 février dernier, fait état, selo, le ministre délégué, « d’un retard sur l'avancement des travaux », du à des « d’anomalies », « rendant impossible pour l'Etat d'entamer la phase de vérification du système d'information dans de bonnes conditions ».
Le consortium Ecomouv’, emmené par l’Italien Autostrade et qui rassemble Steria, Thalès, la SNCF et SFR, s’est vu attribué ce vaste contrat en octobre 2011. L’écotaxe est un ambitieux projet, né en 2009 du Grenelle de l’environnement, mais initié dès 2007. Il prévoit la mise en place d’une taxe sur les poids lourds de plus de 3,5 tonnes circulant sur les 15 000 km de routes non payantes en France (les départementales ainsi que les nationales). Il comprend l’installation de 5 000 portiques sur le réseau routier, mais également de boitiers de communication satellite embarqués dans les poids lourds. Initialement prévu en 2011, la collecte de la taxe devait être appliquée en 2012, avant d’être décalée à juillet 2013.
Et aujourd’hui à octobre 2013. « Un certain nombre de travaux complémentaires doivent être menés et la fiabilité du dispositif doit être sécurisée », souligne également le ministre délégué. Ainsi, l’expérimentation prévue en Alsace prévue en avril « tombe d’elle même », remplacée « à partir du mois de juillet par une phase d'essai nationale du dispositif », a-t-il encore ajouté.