Protection des données : les Cnil européennes s’orientent vers une action répressive contre Google
Les différentes autorités européennes en charge de la protection des données personnelles envisagent de mener une « action répressive » contre Google pour ne pas s’être plié à leurs exigences, a confirmé la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) hier lundi 18 février sur son site.
Les différentes autorités européennes en charge de la protection des données personnelles envisagent de mener une « action répressive » contre Google pour ne pas s’être plié à leurs exigences, a confirmé la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) hier lundi 18 février sur son site.
En octobre dernier, les Cnil européennes avaient donné quatre mois au moteur de recherche californien pour mettre en conformité ses politiques de protection des données personnelles avec les lois européennes. Les recommandations de ces autorités portaient alors sur « une information plus claire des personnes et un meilleur contrôle par les utilisateurs de la combinaison de données entre les nombreux services offerts par Google », comme l’indique la Cnil. A l’époque, Google avait également refusé de s’engager sur la durée de conservation des données.
« À la date du 18 février, les autorités européennes constatent que Google n'a pas apporté de réponse précise et opérationnelle à leurs recommandations. Dans ces conditions, elles sont déterminées à agir et à poursuivre leurs investigations », explique encore la Cnil. Cela passera ainsi par la mise en place d’une groupe de travail piloté par l’autorité, et dont la mission sera de « coordonner l’action répressive » contre Google. Ces mesures devraient être prises avant l’été.
« Ce plan d’action » devrait par ailleurs être soumis au G29 (qui représente les Cnil européennes) pour validation le 26 février prochain.