Un marché des PME difficile mais plein de promesses
Cette édition 2013 du Parallels Cloud Summit est marquée par un changement important : «pour la première fois, nous faisons payer», explique Birger Steen, Pdg de l’éditeur, «pour être sûr que les participants soient investis ». Et cela n’a pas manifestement pas empêché un bon millier de personnes de faire le déplacement, motivés manifestement par un marché plein de promesses.
Cette édition 2013 du Parallels Cloud Summit est marquée par un changement important : «pour la première fois, nous faisons payer», explique Birger Steen, Pdg de l’éditeur, «pour être sûr que les participants soient investis ». Et cela n’a pas manifestement pas empêché un bon millier de personnes de faire le déplacement, motivés manifestement par un marché plein de promesses.
Birger Steen ne cache pas les difficultés d’un marché dominé par de gros acteurs comme «Google, Microsoft, Salesforce et Amazon ». Pour lui, «il est possible de les concurrencer malgré leur taille et les économies d’échelle qu’elle leur offre. [...] L’écosystème [de Parallels] existe parce que les PME sont très différentes les unes des autres, avec des besoins très variés. [...] Nous pensons qu’il y a des opportunités pour tout le monde ». Et pour étayer son propos, Birger Steen affirme que 6 millions de PME sont passées au Cloud Computing en 2012, que «les applications Web progressent trois fois plus vite que l’hébergement Web dans les marchés murs», «que 7 services Cloud seront utilisés par les PME aux Etats-Unis en 2015, contre 4 en 2012 et 1,1 en 2009 ». Mais cela va pas sans lever certaines barrières chez les prestataires de services : «oui, vous pouvez cannibaliser votre activité historique pour passer au Cloud.» Un choix cornélien pour des distributeurs IT où «personne n’a encore trouvé la formule magique ».
Un marché en forte croissance en France
Plus spécifiquement, dans l’Hexagone, le marché Cloud pour les PME serait en croissance rapide, selon Parallels qui reconduit en 2012 son étude réalisée pour la première fois l’année précédente. Selon l’éditeur, ce marché représentait 1,24 Md€ au printemps 2012, dont 462 M€ pour l’hébergement d’infrastructure, 347 M€ pour les services de présence Web, 48 M€ pour les services de communication et de collaboration, et 383 M€ pour les applications métiers. Selon Parallels, le marché devrait progresser de 870 M€ au cours des trois prochaines années pour finalement représenter 2,1 Md€ en 2015.
Rester centré sur le marché des PME
Quant à savoir si Parallels n’est pas tenté par le marché entreprises - en direct, plutôt que le marché PME en indirect via les fournisseurs de services -, la réponse reste clairement négative, comme l’explique Sergei Beloussov, ancien PDG de l’éditeur : «les besoins sont très différents sur le marché [des grandes] entreprises; elles sont très différentes; nous ne travaillons d’ailleurs que très peu avec des fournisseurs de services visant ce marché. Bien sûr, notre technologie peut y trouver des applications. Mais notre coeur de cible, ce sont les PME.»
Mais cela n’empêche pas Parallels d’élargir quelque peu sa cible potentielle avec des partenaires de choix : Cisco, bien sûr, qui est récemment entré à son capital, mais également IBM, pour leurs activités d’intégrateurs. Dans les deux cas, le marché des hébergeurs serait visé, notamment dans le domaine des communications, et très naturellement, dans celui des communications unifiées - pour le premier.