Fleur Pellerin n’exclut pas l'interdiction des routeurs de coeur de réseau chinois
Les routeurs de coeur de réseau des Chinois Huawei et ZTE ont-ils encore leur place sur le sol français ? La question est d’autant plus légitime que le sénateur Jean-Marie Bockel a réaffirmé à l’automne dernier ses conclusions controversées sur ces routeurs, affirmant s’être notamment appuyé sur l’expertise de l’Anssi pour forger sa «conviction». [caption id="attachment_37810" align="alignleft" width="333"] Fleur Pellerin, lors d'un point presse sur le FIC 2013.[/caption] Interrogée sur le sujet lors d’un point presse à l’occasion du Forum International de la Cybercriminalité, qui se déroule actuellement à Lille, Fleur Pellerin, ministre à l’Economie numérique, qui indiquait plus tôt s’intéresser à «la composante hardware des réseaux» s’est montrée quelque peu évasive, bien qu’y voyant là une question de sécurité nationale : «nous avons déjà des dispositions actuellement qui font en sorte que la sécurité des coeurs de réseau soit très forte.
Les routeurs de coeur de réseau des Chinois Huawei et ZTE ont-ils encore leur place sur le sol français ? La question est d’autant plus légitime que le sénateur Jean-Marie Bockel a réaffirmé à l’automne dernier ses conclusions controversées sur ces routeurs, affirmant s’être notamment appuyé sur l’expertise de l’Anssi pour forger sa «conviction».
Interrogée sur le sujet lors d’un point presse à l’occasion du Forum International de la Cybercriminalité, qui se déroule actuellement à Lille, Fleur Pellerin, ministre à l’Economie numérique, qui indiquait plus tôt s’intéresser à «la composante hardware des réseaux» s’est montrée quelque peu évasive, bien qu’y voyant là une question de sécurité nationale : «nous avons déjà des dispositions actuellement qui font en sorte que la sécurité des coeurs de réseau soit très forte. Nous avons déjà des dispositifs réglementaires et législatifs qui nous permettent de protéger nos équipements de coeur de réseau. Après, la question est de savoir si l’on va au-delà - ce que font déjà certains pays comme les Etats-Unis ou l’Australie [...]. Nous avons une réflexion actuellement en cours pour voir comment assurer la sécurité et la sureté de nos installations - car il y a aussi une question de résilience. C’est une réflexion que nous menons avec le ministère du Redressement productif mais aussi avec le ministère de la Défense et le ministère de l’Intérieur. J’ai reçu le sénateur Bockel. Nous avons longuement échangé sur ces sujets qui sont effectivement tout à fait d’actualité et importants. Nous apporterons probablement une réponse sur ces points-là dans les semaines ou les mois qui viennent.»