IBM : la machine à profits ne connaît pas de ratés
Baromètre du marché IT professionnel, IBM a publié hier des résultats solides.
Baromètre du marché IT professionnel, IBM a publié hier des résultats solides. Pour le quatrième trimestre, le géant enregistre un chiffre d'affaires de 29,3 Md$, en croissance de 1 % sur un an à périmètre constant (même si la zone EMEA connaît elle un recul de 3 % à taux de change constant). Surtout, IBM continue d'améliorer sa rentabilité sur une activité assez stable. Au quatrième trimestre, le bénéfice net atteint 5,8 Md$, en progression de 6 % sur un an. Pour le Pdg de la firme d'Armonk, cette progression de la rentabilité provient des initiatives stratégiques d'IBM pour monter dans la chaîne de valeur (le Cloud, l'analytique, les solutions Smart Planet notamment). Sur l'année fiscale complète, la tendance est d'ailleurs similaire. A 104,5 Md$, le chiffre d'affaires est stable à taux de change constant (en recul de 2 % en brut). Mais le bénéfice net, lui, progresse de 5 %, à 16,6 Md$. Les zones Amériques et EMEA connaissent des sorts comparables, avec un recul du chiffre d'affaires de 1 % par rapport à 2011. Les ventes dans les pays émergents sont, elles, en progression de 7 % à taux de change constants et représentent désormais près d'un quart du chiffre d'affaires du géant. Le Cloud, les solutions Smart Planet et l'analytique connaissent des croissances soutenues (respectivement +80 %, +25 % et +13 %). Sur l'ensemble de l'année, le vaisseau amiral d'IBM - Global Services - enregistre une activité stable à taux de change constant (- 2 % en brut), pénalisée par le recul des activités de conseil (- 4 % en brut). L'ensemble pèse près de 60 Md$ sur l'année. La branche logicielle (25,4 Md$) voit elle ses ventes progresser de 2 % en brut (4 % à taux de change constant). Enfin, la partie systèmes et technologies - le hardware - connaît un recul de 7 % (à 17,7 Md$), malgré un rebond en fin d'année du à de très bonnes ventes des mainframes (System z). Pour son année fiscale qui débute, IBM prévoit au minimum un bénéfice opérationnel par action de 16,7 $ (contre 15,25 $ en 2012). Rappelons que Big Blue s'est fixé pour objectif de parvenir à 20 $ de bénéfice par action en 2015. Pas question de laisser ralentir la machine à cash.
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