Le Cloud et ses coûts cachés...
Symantec vient de publier les résultats d’une étude menée pour son compte par ReRez Research à l’automne dernier, auprès de dirigeants métiers et IT de plus de 3 000 organisations (de 5 à 5 000 employés) dans 29 pays.
Symantec vient de publier les résultats d’une étude menée pour son compte par ReRez Research à l’automne dernier, auprès de dirigeants métiers et IT de plus de 3 000 organisations (de 5 à 5 000 employés) dans 29 pays. Quelque 202 entreprises ont été ainsi sondées en France. Et les résultats sont impressionnants.
Selon l’étude, 94 % des entreprises ont au moins entamé des discussions autour du Cloud ou de services Cloud, contre 75 % en 2011. Las, le Cloud semble souvent entrer dans les entreprises à l’insu de celles-ci : un phénomène qui tend à devenir moins fréquent pour 21 % des sondés, mais qui le reste autant, voire prend de l’ampleur dans 79 % des cas... Et c’est une première source de coûts cachés : selon Symantec, 40 % des sondés ont été confrontés à l’exposition de données confidentielles dans le cadre de tels déploiements sauvages, et plus d'un quart «ont du faire face à des problèmes de détournement de compte, de vols de biens ou de services ».
Outre coût caché : le délai de récupération de données à partir d’une sauvegarde en mode Cloud. 68 % des sondés auraient ainsi «tenté de restaurer des données perdues mais découvert que leurs sauvegardes ou archives Cloud ne fonctionnaient pas ». Plus de 40 % des entreprises ont indiqué en outre avoir perdu des données dans le Cloud...
Cerise sur le gâteau : la restauration depuis le cloud serait particulièrement lente. Les entreprises auraient en outre tendance à acheter des capacités de stockage en mode Cloud au-delà de leurs besoins : selon Symantec, le taux d’utilisation des ressources de stockage Cloud ne serait que de 17 % en moyenne - «c’est une erreur coûteuse puisque les organisations paient grosso modo 6 fois plus de stockage que ce dont elles ont besoin.»
A ces coûts cachés, Symantec ajoute ceux de la conformité et des certificats SSL. Et de recommander, au final, de «se concentrer sur les règles et les personnes ; d’éduquer et de surveiller ; d’adopter des outils indépendants des plateformes ; et de dupliquer les données stockées dans le Cloud ».