La Charte Libre Emploi a rallié une cinquantaine de signataires
Alors que lundi 21 janvier s’ouvriront les premiers états généraux de l’Open Source en France, la filière du logiciel libre hexagonal semble confirmer sa volonté de se structurer, du moins sur le terrain de l’emploi et de la formation.
Alors que lundi 21 janvier s’ouvriront les premiers états généraux de l’Open Source en France, la filière du logiciel libre hexagonal semble confirmer sa volonté de se structurer, du moins sur le terrain de l’emploi et de la formation. Selon Philippe Montargès, président du PLOSS (un réseau d’entreprises du libre francilien), la Charte du Libre Emploi, inaugurée lors de l’édition de 2012 de l’Open World Forum en octobre dernier, a recueilli une cinquantaine de signatures d’entreprises du Libre. C’est 40 de plus depuis octobre, semblent se féliciter les parrains du projet, le Conseil national du logiciel libre (CNLL), PLOSS, le groupe thématique Logiciel libre du pôle de compétitivité Systematic, qui parlent « d’engagement fort des entreprises » du secteur.
Pour rappel, cette charte du Libre Emploi permet d’identifier, tant pour les clients que pour les étudiants, les entreprises les plus actives et respectueuses des mécanismes du Logiciel Libre. En signant cette charte, elles s’engagent à favoriser la contribution de leurs collaborateurs aux communautés, à garantir une formation aux logiciels libres et à participer aux événements clés du l’éco-système. L’un des points les plus concrets et surtout très structurants pour l’ensemble de la filière en matière de formation est le reversement de la taxe d’apprentissage vers des formations favorisant le Libre.
« L’objectif de 100 entreprises signataires devrait être atteint dans les prochaines semaines », prévoient les supporters de la charte.
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