STMicro se désengage de ST-Ericsson
STMicroelectronics, spécialiste franco-suisse des semi-conducteurs, a annoncé se désengager de ST-Ericsson, la co-entreprise montée en partenariat avec l’équipementier Ericsson, dans le cadre d’un nouveau plan stratégique.
STMicroelectronics, spécialiste franco-suisse des semi-conducteurs, a annoncé se désengager de ST-Ericsson, la co-entreprise montée en partenariat avec l’équipementier Ericsson, dans le cadre d’un nouveau plan stratégique. « Résultat de changements majeurs intervenus dans la dynamique du marché du sans fil, ST a pris la décision de se désengager de ST-Ericsson après une période de transition et est actuellement en négociation pour évaluer les options de sortie », a indiqué le groupe dans un communiqué. Le processus de désengagement a ainsi débuté, confirme-t-il, la phase de transition devant se terminer lors du troisième trimestre 2013. ST confirme également que ses options de sorties seront « alignées sur le nouveau modèle financier annoncé aujourd’hui». Ce nouveau plan, né d’un passage en revue stratégie débuté il y a un an, rappelle le groupe, vise ainsi se recentrer sur 5 lignes de produits : les capteurs et les MEMS (l’industrie des smartphones en est très friande, à l’image de l’accéléromètre), la gestion de l’énergie, les micro-contrôleurs, les composants pour l’automobile et les processeurs dédiés (pour l’électronique grand public, notamment). Bref un ré-alignement sur les capteurs et les composants pour objets connectés et sur le segment de l’embarqué. Dans ce cadre, ST continuera de supporter ST-Ericsson en tant que partenaire, au niveau de la logistique, des technologies de traitement avancées et pour la propriété intellectuelle, explique également le groupe. ST vise une marge opérationnelle de 10% ou plus et entend réduire les dépenses opérationnelles à une fourchette comprise entre 600 et 650 millions de dollars en moyenne par trimestre d’ici le début 2014. En avril dernier, ST avait annoncé
un plan de restructuration de ST-Ericsson qui comprenait le transfert des activités de R&D à la maison-mère et un plan de licenciement portant sur 1 700 postes.