L’externalisation en Inde mise en cause dans la perte de 2,3 Md$ d’UBS
En septembre 2011, UBS faisait état d’une perte de 2,3 Md$. La banque suisse pointait alors l’un de ses traders, Kweku Adoboli, arrêté à l’époque par la police londonienne.
En septembre 2011, UBS faisait état d’une perte de 2,3 Md$. La banque suisse pointait alors l’un de ses traders, Kweku Adoboli, arrêté à l’époque par la police londonienne. Il a récemment été condamné à sept ans de prison par un tribunal britannique. Mais dès la révélation de la perte, certains s’interrogeaient de l’efficacité des règles de gestion du risque d’UBS. Ils n’avaient peut-être pas tort.
Selon l’agence de presse indienne PTI, le régulateur suisse Finma a indiqué avoir trouvé des défauts graves de gestion du risque et de contrôle des opérations chez UBS. Surtout, les régulateurs britannique et suisse ont mis en cause les systèmes de «détection des activités de trading suspectes» mis en oeuvre pour UBS par un spécialiste indien de l’externalisation des processus métiers. Et de souligner que l’externalisation de fonctions de supervision clés a déjà été mise en cause pour d’autres grandes banques - HSBC et Standard Chartered.