Classement Green IT : Wipro, nouvel entrant directement en tête
Bon an, mal an, l'association Greenpeace compile régulièrement les entreprises les plus vertes et les moins vertes du monde IT. En ce mois de novembre, c'est un nouvel entrant dans le classement qui rafle la mise : l'Indien Wipro.
Nouvellement pris en compte par le classement Green IT de Greenpeace, l'Indien WiPro arrive directement en tête de classement avec 7,1 points sur 10 devant HP et Nokia, habituellement les premiers de la classe avec respectivement 5,7 et 5,4 points sur 10. En queue de peloton, se trouvent Toshiba et RIM avec respectivement 2,3 et 2 points sur 10. L'avance de Wipro, sur HP et Nokia, s'explique par l'engagement de la société dans l'usage d'énergies renouvelables, une meilleure gestion des déchets électroniques et l'abolition de nombreux produits dangereux dans la conception de ses produits.
Et maintenant les énergies renouvelables
Greenpeace note, à l'occasion de ce 18e classement Green IT, que les entreprises ont fait de réels efforts pour éliminer les produits dangereux de leurs produits, à l'exception notable d'Apple (en 6e position avec 4,5 points sur 10) toujours pointé du doigt pour son manque de transparence. En revanche, l'association indique un nouveau point noir : la dépendance des sociétés de l'IT aux énergies fossiles. Seules celles ayant mis en place, comme Wipro ou HP, un plan d'utilisation concret des énergies renouvelables, arrivent en tête. « Les sociétés devraient travailler av ec leurs fournisseurs pour implanter des processus de fabrication plus efficaces et pour fournir des sources d'énergies renouvelables à leurs chaînes de fabrication, et non des énergies fossibles. Tout comme ils l'ont fait avec succès pour réduire les matériaux toxiques dans l'électronique », affirme Casey Harrell, l'auteur principal de ce guide pour GreenPeace.
Hasard du calendrier, The Green Grid met lui aussi l'accent sur les énergies renouvelables, mais plutôt dans le cadre de la consommation électrique des datacenters. L'association vient d'ailleurs de mettre en ligne une nouvelle version de outil DCMM Assessment (Data Center Maturity Model) allant dans ce sens.