L’analyse du comportement des clients, premier moteur de l’adoption de l’analytique Big Data
Une étude de nos partenaires britanniques de SearchDataManagement UK montre que les entreprises sont davantage motivées par l’exploitation des données en volume lorsqu’il s’agit de mieux comprendre le comportement des clients ainsi que d’analyser les sentiments sur les réseaux sociaux. Le data mining et l’analyse prédictive restent devant en matière d’adoption.
Mieux comprendre le comportement des clients : c’est ce qui motive le plus les entreprises à embrasser les technologies de gestion des Big Data, a révélé une étude réalisée par nos partenaires britanniques de SearchDataManagement UK, auprès de 184 responsables métier et IT en Europe, spécialisés dans la gestion des données.
Cette étude, menée entre juillet et septembre 2012, donne un coup de projecteur sur l’état de l’adoption des technologies Big Data mais fait également émerger les moteurs de cette adoption. L’étude - qui va au delà des Big Data - montre ainsi que les entreprises investissent de façon significative, et dans une proportion plus importante, dans le data management et dans la Business Intelligence. Ainsi, quelques 56% des personnes interrogées, s’attendent à ce que leur entreprise augmente ses investissements en BI et analytique dans les prochaines années, alors que 43% semblent davantage attirés par l’entrepôt de données et les bases de données analytiques.
Néanmoins, on remarque que 27% des sondés envisagent une augmentation dans les technologies liées au Big Data, même si celles-ci en sont encore à un stade préliminaire d’adoption. Quelque 23% des répondants affirment également disposer d’applications Big Data en cours de développement.
La croissance des activités, tant organique que par le biais d’acquisitions, est apparue comme étant ce qui génère le plus de données en volume. Pour 50%, la motivation principale qui déclenche les investissements dans le traitement des données en volume est une meilleure compréhension du comportement des clients. Pour 48% des répondants, la gestion des Big Data rime avec avantage concurrentiel et utilisation marketing.
Les données issues des média sociaux, au coeur des débats dans les cercles Big Data, sont clés affirment les personnes interrogées. 33% expliquent chercher à traquer les sentiments et commentaires sur leur entreprise publiés sur les réseaux sociaux. Mais plus encore, les données générées par les machines sont au centre des préoccupations de 38% des répondants, qui essaient d’optimiser l’utilisation des données issues de capteurs ou de logs, afin d’améliorer leurs opérations.
Bien que l’étude montre que l’ère du Big Data est bien concrète, les technologies plus avancées qui pré-dataient quelque peu ce mouvement très hype, comme le data mining ou encore l’analyse prédictive, mènent encore la danse en matière d’adoption. Quelque 63% des répondants exploitent ainsi le data mining, 62% l’analyse prédictive et 48% l’analytique reposant sur une couche Big Data.
Autre enseignement de cette étude, les jours des bases de données relationnelles sont loin d’être comptés. Seulement 20% des répondants estiment les SGBDR ainsi que les entrepôts de données existants inadaptés aux nouveaux formats de données, comme la vidéo, les images et les données issues des réseaux sociaux.
Enfin, les données structurées restent encore critiques dans l’esprit des entreprises. Leur importance n’a pas encore été éclipsée par les données non structurées. Elles représentent généralement 80% des données d’une entreprise.