Plateforme middleware et gouvernance au cœur de la valorisation des données
De plus en plus nombreuses, de moins en en moins structurées, particulièrement recherchées, les données de l’entreprise deviennent comme une épée de Damoclès sur la tête des DSI. Obligation leur est faite de revoir leur socle technologique pour plus de simplicité et d’agilité, également d’orchestrer une nouvelle gouvernance, en harmonie avec les besoins métiers.
Pascal Clément, Vice-président Enterprise Information Management (EIM) pour SAP EMEA, n’y va pas par quatre chemins et pose au sein du débat technologique désormais bien engagé par l’éditeur allemand numéro un mondial sur les applicatifs d’entreprises, deux affirmations pour le moins radicales. D’abord, selon lui, l’évolution des besoins des organisations met de nouveau sur la table les architectures IT des entreprises. Ensuite – citant Gartner – il explique qu’un DSI sur cinq aura perdu son poste d’ici 2016 faute d’avoir mis en place un dispositif efficace de gouvernance des données.
Répondre aux nouveaux besoins clients
Le pire n’étant jamais certain, SAP s’est donc concentré sur les réponses à apporter au premier point pour éviter que ne survienne le second, du moins pour ses clients. Car la révolution à l’œuvre semble bien venir en premier lieu de l’évolution des besoins et des problèmes rencontrés par les clients. Avec Business Suite et Business Object, SAP répond de longue date à leurs problèmes applicatifs métiers : gérer leur entreprise, optimiser la prise de décision. Plus récemment avec Sybase et le développement d’HANA, il s’agit d’aller plus loin et de descendre au niveau des technologies middleware. Une nécessité, selon Pascal Clément, qui explique, « quand l’applicatif ne marche pas, force est de constater que dans la plupart des cas le problème vient de la plateforme ». Fort de ce constat, la mue de SAP s’est engagée, également poussée par la prégnance de besoins nouveaux pour l’entreprise : un besoin de vitesse, un besoin d’intégration de nouvelles vagues technologiques, un besoin de répondre à l’explosion des données (le nombre des datas a cru de 48% en 2012 et pourrait tripler d’ici 2016 par rapport à 2011).
Une vision de bout en bout de la valorisation de la donnée
Vitesse, Intégration de nouvelles vagues technologiques, répondre à l’explosion des données, trois besoins incontournables et liés, auxquels SAP a décidé de répondre en se positionnant à un niveau amont des applications, et en proposant une plateforme complète adressant tant les processus que les données, propre au monde SAP mais totalement ouverte aux applicatifs tiers. «Une approche nouvelle pour SAP, car jusqu’à présent, nous étions quasi absents de cette couche middleware» , explique Pascal Clément. Pour SAP, il s’agissait donc en premier lieu d’apporter des solutions concrètes aux problèmes posés par les clients, en commençant par la mise à disposition d’un moteur technologique innovant et performant.
Deux axes de développement : simplification et agilité
Dans ce contexte, la clé de voûte que propose SAP est HANA, en passe de franchir un nouveau pas – décisif - vers le SGBD en intégrant les technologies Sybase. Au-delà du In-memory – sauvegarde des données en mémoire sur base HANA - et de la notion d’accélération de l’accès aux données dans un contexte BI, il s’agit désormais de se positionner clairement sur le marché des SGBD, en offrant une solution de base de données sur laquelle peut être relié un ensemble d’outils de data management à même d’exploiter au mieux (pertinence et rapidité quasi temps-réel) les données. Car si HANA est la couche indispensable à l’entreposage et à l’accélération de l’accès aux données, elle n’est pas suffisante à sauver la peau du DSI, confronté aux difficultés de valorisation business des données structurées ou non structurées.
C’est à niveau que la vision de bout en bout de SAP concernant la donnée prend tout son sens. Au-delà des applicatifs pourvoyeurs en données structurées – notamment liées à la gestion de l’entreprise – et des technologies permettant leur accessibilité simplifiée, il s’agit de disposer d’un portefeuille d’outils susceptible d’assurer la qualité des datas, y compris non structurées, et leur exploitation par les métiers, garant du développement de l’activité de l’entreprise. 40% des raisons invoquées dans la non réalisation des objectifs financiers sont en effet liées à la piètre qualité des datas selon Gartner. Il s’agit dès lors de se poser les bonnes questions une fois le cœur middleware à niveau. Et de mettre en œuvre une stratégie alliant Choix fonctionnels et surtout Data gouvernance, pour laquelle le DSI, pour s’en sr doit également compter sur les autres et ouvrir son approche aux besoins métiers, en faisant montre de souplesse managériale et d’agilité technologique.
Objectifs et approche fonctionnelle d’une architecture de gouvernance de l’information