Ubuntu perd son CTO
Matt Zimmerman a dédidé de quitter son poste de CTO au sein de Canonical, après avoir fait éclore la dernière mouture 11.4 d'Ubuntu. S'il reste impliqué dans le comité technique de la distribution, les raisons de son départ restent inconnues, mais soulèvent des questions quant à la gouvernance de la société.
Moins de deux semaines après la sortie de la version 11.4 d’Ubuntu, Canonical, la société qui édite la distribution Linux, perd le directeur technique en charge des évolutions de l’OS, Matt Zimmerman. Dans la société depuis 2004, il était à l’origine de la montée en gamme d’Ubuntu depuis ses débuts, et par conséquence, d’une partie de la notoriété que connaît la distribution sur le marché Linux.
Sur son blog, Matt Zimmerman indique très sommairement qu’il quitte le projet, sans indiquer les raisons de son départ. Il précise toutefois qu’il garde son droit de vote au sein du comité technique et qu’il apportera, épisodiquement, et de manière volontaire, ses contributions techniques au développement de l’OS.
Ce départ pourrait toutefois laisser entendre que des changements sont en cours au sein de Canonical et que les choix des orientations données à la distribution ne font pas l’unanimité. Comme l’indiquent nos confrères d’InternetNews, le passage éclair de cadres de la communauté au sein de la société, à l’image de Matt Asay - aujourd’hui vice président du développement chez Strobe, une start-up spécialisée dans la framework SproutCore - qui passa 6 mois au poste de COO, pourrait être le signe d’une évolution de la société (comprendre maturité). Tout comme le fort accent consumer de la distribution.
Lors de la sortie de la récente version 11.4, Nicolas Barcet, Cloud Solution Lead chez Canonical, avait mis en avant les améliorations d’Ubuntu sur le desktop, tout confirmant que les investissements sur ce segment de marché s’inscrivaient sur le long terme. Parmi les nouveauté citées, l’interface Unity utilisée comme interface par défaut pour optimiser l’ergonomie et faciliter l’approche de l’OS par le grand public et le support des écrans tactiles - mais “pas de projet, à ce jour, sur ce segment” -, notamment.