Windows 8 : Microsoft en dira un peu plus en septembre
A l’occasion de sa conférence partenaires qui s’est ouverte ce lundi 11 juillet à Los Angeles, Microsoft est revenu sur la future version de son système d’exploitation client, Windows 8. Et de promettre de lever encore un peu plus le voile dessus en septembre prochain. L’occasion pour l’éditeur d’encourager de nouveau ses partenaires à pousser leurs clients à migrer rapidement vers Windows 7.
Un premier aperçu en février, second en juin... il faudra patienter jusqu’en septembre prochain pour en savoir plus sur Windows 8 : de nouveaux détails sur le prochain opus du système d’exploitation client de Microsoft seront présentés à l’occasion de Build, la nouvelle conférence développeurs Windows de l’éditeur qui se déroulera à Anaheim, aux Etats-Unis, mi-septembre prochain.
En attendant, tant Steve Balmer que Tami Reller, vice présidente Corporate Windows et Windows Live ont (re)martelé un message qui était déjà au programme des sessions plénières de la précédente édition de la conférence partenaires de l’éditeur : en substance, «accélérez la migration de vos clients vers Windows 7». Selon Tami Reller, le monde compte ainsi 1 milliard d’utilisateurs de Windows dont seulement 400 millions pour Windows 7. Et si 90 % des entreprises seraient ouvertes à l’idée de déployer Windows 7 sur leurs postes de travail, seules 25 % auraient déjà engagé le mouvement. En outre, «les deux tiers des PC en entreprise sont toujours sous Windows XP. Et dans 1000 jours, Windows XP arrivera en fin de vie [...] plus de 300 millions de postes de travail doivent migrer ». L’an passé, Tami Reller évoquait 570 millions de PC dans les entreprises à travers le monde, dont 74 % encore sous Windows XP, soit 422 millions de postes de travail. L’empreinte de Windows XP aurait donc reculé d’environ 120 millions de machines. Le message est clair : ne serait-ce que pour des questions de support, il devient urgent de migrer.
Mais peut-être était-il justement temps de clarifier le message. L'an dernier, Microsoft a en effet pu donner l'impression d'envoyer des signaux contradictoires, tansant d'un côté les partenaires à accélérer le mouvement de leurs clients vers Windows 7 tout en offrant, de l'autre, un nouveau sursis à Windows XP en entreprise. De fait, si les constructeurs de PC n'ont plus le droit de préparer avec Windows XP leurs ordinateurs censés être livrés avec Windows 7 depuis le 22 octobre dernier, ils peuvent tout de même procéder ainsi «durant l’intégralité du cycle de vie de Windows 7», pour les versions Professional et Ultimate de Windows 7. Des droits de «downgrade» couvrant Vista et XP Professional. De quoi permettre à Windows XP de vivre dans les entreprises jusqu’en 2020, alors même qu’il ne sera plus supporté du tout - gratuitement du moins - à partir d'avril 2014.
Alors, pour aider les partenaires à convaincre leurs clients, Tami Reller leur mâche l’argumentaire : «Windows 7 permet de réduire les coûts, notamment de déploiement et d’administration. La sécurité est également l’un des bénéfices de Windows 7.» Et puis, avec le dernier système d’exploitation client de Microsoft, «les utilisateurs retrouvent en entreprise l’environnement qu’ils ont plaisir à utiliser chez eux ». Surtout, Windows 7 doit être vu comme un moyen de préparer l’avenir : «c’est la meilleure fondation pour le Cloud et pour la consommation de services Cloud » et les applications Windows 7 seront totalement compatibles avec Windows 8.