F5 Networks veut simplifier la gestion des NAS avec ses appliances ARX

F5 Networks vient de dévoiler deux nouveaux boitiers de virtualisation de NAS dans sa gamme ARX, qui apporte des fonctions de global namespace, de gestion des classes de service et de migration de données. Dans un entretien vidéo avec LeMagIT, Richard Gillet, le vice-président de cette activité explique les bénéfices de sa technologie dans un contexte d'explosion du volume de données ndans les entreprises.

F5 Networks a dévoilé deux nouvelles appliances dans sa famille d’appliances de virtualisation de NAS ARX, avec pour objectif de séduire le marché des entreprises de taille moyenne et des PME. Les ARX2500 et ARX1500 remplacent respectivement le modèle de milieu de gamme ARX2000 et l’offre d'entrée de gamme ARX500.

L’offre ARX de F5 Networks est le fruit du rachat en 2007 d’Acopia, un constructeur spécialisé dans la virtualisation des services de fichiers en réseau (NFS et CIFS). Les appliances du constructeur sont de vraies appliances réseaux qui ressemblent à des commutateurs intelligents dotés d'un proxy capable de traiter intelligemment du trafic CIFS et NFS. Elles sont un l'équivalent pour le stockage de ce que les Application Delivery Controlers (ou ADC) sont aux monde des applications web. D'ailleurs venant du monde du réseau, les ingénieurs d'Acopia ont architecturé leurs appliances en séparant clairement le plan de contrôle de l’appliance et son plan de commande.

Comme nous l’expliquait récemment Richard Gillet, le CTO, lors d’une visite des locaux de la firme près de Boston, cela permet aux appliances ARX d’afficher des performances très élevées (jusqu’à 12 Gbit/s de trafic pour une appliance haut de gamme ARX 4000).


Global namespace, gestion des classes de service et migration de données

Le premier service rendu par les boîtiers ARX est un service de global namespace, qui permet de simplifier grandement la gestion des multiples serveurs NAS de l’entreprise. Grâce aux boîtiers de la marque les différents volumes partagés peuvent être agrégés au sein d’un espace de nommage unique et montés depuis un point de montage unique. Cela simplifie la vie des utilisateurs mais aussi celle des administrateurs car il est possible d’opérer des mouvements de données sur l’infrastructure sans que les utilisateurs ne s’en aperçoivent. D’ailleurs cette capacité est aussi mise en avant par la firme, car elle permet de simplifier les migrations de données lorsqu’il faut remplacer un serveur de stockage par un modèle plus récent.

Une autre fonction mise en avant par la firme est la possibilité de définir et d’appliquer des politiques de gestion de classes de service via les appliances ARX. On peut ainsi de façon transparente migrer des données d’un stockage performant (et coûteux) à un stockage moins performant (et plus économique) de façon transparente en fonction de critères d’âge des données, de nature des données…

 

Une offre d'entrée - milieu de gamme entièrement renouvelée

Comme tous les boîtiers ARX, les deux nouveaux venus offrent l’ensemble des fonctions proposées par le constructeur. L’ARX2500 dispose de quatre ports Gigabit Ethernet (GbE) et de deux ports 10 Gigabit Ethernet et est capable de supporter un trafic maximal de 8 Gbit/s. Son prédécesseur, l’ARX2000 disposait de 12 ports Gigabit et sa bande passante maximale n’était que de 4 Gbit/s. Selon F5 Networks, l’ARX2500 est conçu pour gérer jusqu’à 6000 utilisateurs et 1,5 milliard de fichiers. Il est le premier boîtier de milieu de gamme de la firme à supporter le 10Gigabit.

En entrée de gamme, l’ARX1500 dispose de huit ports Gigabit et offre une bande passante maximale de 3,2 Gbit/s soit quatre fois celle de l’ancien ARX500 – qui sera retiré du catalogue au début octobre. L’ARX1500 est vendu avec deux licences différentes. La première supporte un maximum de 1 500 utilisateurs et de 384 millions de fichiers. Une licence plus évolué permet de gérer jusqu’à 3 000 utilisateurs et 768 millions de fichiers.

L’ARX2500 est vendu environ 100 000 $, tandis que l’ARX1500 est proposé à 30 000 $ ou 40 000 $, selon la licence.

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