Oracle dévoilera officiellement Solaris 11 le 9 novembre
Oracle devrait finalement dévoiler la nouvelle version de son système d'exploitation phare, Solaris 11, le 9 novembre prochain lors d'un événement à New York.
Le nouvel OS est la première version majeure de Solaris depuis le lancement de Solaris 10 en novembre 2004. À l’époque, John Loiacono était en charge du logiciel chez le constructeur, et Jonathan Schwartz venait d'être nommé CEO de Sun. Les technologies majeures lancées avec l'OS avaient alors pour noms conteneurs (Solaris Zones), ZFS et DTrace. Autant de technologies innovantes qui, au cours des sept dernières années, ont largement contribué à la réputation de modernité de l'OS face à ses concurrents dans le monde Unix.
Plusieurs dizaines de To de mémoire et plus de 16 000 threads
Les caractéristiques essentielles de Solaris 11, qui sera donc bientôt disponible, sont connues depuis le lancement l'hiver dernier de Solaris Express 11. Les principales nouveautés mises en avant par Oracle portent sur le support de la virtualisation (notamment en conjonction avec les capacités des nouvelles puces Sparc T4), le stockage et la "scalabilité".
Solaris 11 devrait ainsi faire voler en éclat la limite actuelle de 512 threads gérés par Solaris 10, pour la porter à plus de 16 000 threads. De même, la gestion mémoire de l'OS a été refondue pour supporter plusieurs dizaines de To de mémoire vive, le tout avec une gestion pointue de l'affinité mémoire/processeurs. Enfin Oracle met en avant les gains opérationnels que permettra Solaris 11 grâce au nouveau système de déploiement de paquets, au système de snapshot ZFS ou à des fonctions comme Live Upgrade (qui permet d'effectuer un "rollback" après une éventuelle mise à jour ou installation ratée).
Solaris 11 est déjà disponible dans une version dite Early Adopter Release depuis le dernier OpenWorld, pour les membres du programme Oracle Partner Network niveau "Gold". Notons qu'Oracle a promis en 2009 de rendre public le code source de Solaris 11 lors de sa publication. Il sera intéressant de voir si cette promesse est tenue et, si oui, de voir quelle licence sera retenue pour la publication du code source...