Oracle fait de WebLogic une pièce maîtresse de son Cloud

Oracle a présenté la semaine dernière la version 12c de son serveur d’applications WebLogic Server, une mise à jour majeure dans le cycle de vie de la solution qui vient trouver sa place dans l’importante pile Cloud de l’éditeur.

Tout à sa stratégie de pousser un peu plus ses outils Middleware vers les environnements Cloud, Oracle a profité de la refonte de son serveur d’applications Java, WebLogic Server pour l’inscrire dans cette problématique. A la clé, la sortie de la version 12c, une mise à jour majeure, nous indique Mike Lehmann, directeur de la gamme de produit chez Oracle, qui constitue la première depuis la sortie en 2009 de WebLogic 11g.

Et depuis, Larry Ellison s’est bien tourné vers le Cloud. WebLogic doit donc y jouer une pièce centrale, semble dire Mike Lehmann. Selon lui, WebLogic Server est un pilier du nuage d’Oracle que le groupe baptise Cloud Application Foundation - une des bases de l’ensemble de la stack middleware du groupe. Cloud Application Foundation, qui sert lui-même de fondation au Cloud public du groupe ainsi qu’à Exalogic Elastic Cloud (le cloud privé «in-a-box» du groupe), constitue ainsi l’épine dorsale de la stratégie Cloud d’Oracle. Une stratégie dont le dernier OpenWorld s’est logiquement fait l’écho en octobre dernier - où a notamment été annoncé Oracle Public Cloud.

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WebLogic Server 12c se dope ainsi aux trois environnements, confirme Mike Lehmann, ajoutant qu’il s’agit de la seule «infrastructure portable» du marché, alors que «les autres outils [des concurrents, NDLR] restent figés sur un unique environnement.» Il s'agit ainsi d'aider à passer «des environnements conventionnels au Cloud.» Dans cette logique, l’idée est donc de profiter de la «forte base installée» du serveur d’application pour offrir une passerelle optimisée vers le Cloud.

Cette version 12c est ainsi naturellement la première version à être conforme à Java Enterprise Edition 6 et à doter ainsi les développeurs de composants et d’API pour JEE6 comme les Java Servlets, JAX (Java API for restful XML Web services), JSF (Java Server Faces) et bien sûr Enterprise JavaBeans. Mike Lehmann met également en avant des travaux autour de la productivité des développeurs, citant notamment l’intégration à Maven, l’outil de gestion de dépendances de la fondation Apache, sous forme de plug-in.

En ligne avec la stratégie d’intégration étroite à Cloud Application Foundation, 12c s’harmonise avec chaque maillon du socle. A commencer par Virtual Assembly Builder, la base du socle, qui constitue une forme de Paas à partir duquel «il est facile de configurer et d'assembler des applications multi-niveaux sur plusieurs machines virtuelles Oracle», résume Mike Lehmann. Les intégrations avec Tuxedo et Coherence ont également été renforcées. Enfin, le serveur d’application s’intègre directement à Oracle Traffic Director, «qui permet de faire du load-balancing et de gérer le trafic entre les différentes machines virtuelles», commente-t-il.

Enfin, de grands travaux ont été réalisés autour de RAC (Real Application Cluster), note-t-il, mettant en avant des mécanismes de récupération en cas de sinistre ainsi que la détection et la correction automatiques de toute défaillance des nœuds de base de données.

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