Contre le spam, le Français MailinBlack continue de prêcher pour la liste blanche
Sept ans après sa création à Marseille, le spécialiste français de la lutte antispam, MailinBlack, poursuit son développement avec près de 450 000 boîtes aux lettres protégées et près de 2 500 entreprises clientes. Disponible en mode Saas et sous la forme d'appliances, sa solution de filtrage par liste blanche séduit de plus en plus de grandes entreprises qui ont épuisé toutes les autres solutions de lutte contre le spam.
Après une année de crise qui aura vu son chiffre d'affaires stagner mais sa rentabilité s'améliorer, le spécialiste français de l'antispam, MailinBlack, entend profiter de 2010 pour relancer sa croissance. Fort d'un parc de près de 2 500 entreprises clientes (soit environ 450 000 boîtes aux lettres protégées, pour la plupart dans des TPE et PME), MailinBlack affiche un taux de renouvellement record de ses contrats (près de 97 %). C'est cette fidélité qui lui a permis de franchir une année 2009 difficile sans trop de casse, et d'attirer de nouveaux clients importants tels que la Croix rouge (15 000 utilisateurs), McDonald's France (10 000 utilisateurs) ou le conseil général des Yvelines (près de 5 000 utilisateurs). Signe des temps, tous ces nouveaux clients ont souscrit à l'offre en mode Saas de l'éditeur.
Un filtrage exempt de faux-positifs
Son succès, MailinBlack le doit avant tout à sa technologie de filtrage par liste blanche. Le concept est simple : tout émetteur de mail doit être authentifié par le possesseur d'une BAL protégée par MailinBlack s'il veut que son message parvienne à son destinataire. Lorsqu'un email est envoyé pour la première fois à un utilisateur, il est demandé à l'expéditeur de s'authentifier, prouvant ainsi qu'il est un expéditeur non mécanisé. Une fois cette procédure effectuée, le message est acheminé au destinataire et l'adresse de l'expéditeur est définitivement autorisée (l'utilisateur conserve la possibilité de blacklister un émetteur à tout moment).
Cette authentification sécurisée, simple et rapide ne doit être effectuée qu'une seule fois par les émetteurs qui n'ont pas été préalablement autorisés. Elle est fiable à 100% et n'est source d'aucun faux-positif. L'utilisateur ne reçoit effectivement dans sa BAL que les messages des expéditeurs qu'il a explicitement autorisés. Pour Damien Neyret, le directeur délégué de la société, c'est la clé du succès de MailinBlack : "il n'y a pas de définition universelle du spam, un message publicitaire ou commercial que certains considèrent comme une pollution est une information pour d'autres. (...) Ce que permet notre technologie est en fait de gérer ses correspondants : tous les mails d'expéditeurs légitimes m'arrivent directement. Tout ce qui est spam avéré est mis en quarantaine utilisateur par utilisateur. Enfin la 3ème catégorie de courriers se compose des 5 à 10 % de flux mail provenant de publicités ou de techniques de spamming novatrice. (...)Ce petit pourcentage du flux fait l'objet d'un rapport quotidien qui peut être traité au cas par cas par l'utilisateur. Via l'interface web de notre outil, il peut ou non autoriser la sortie de quarantaine des mails provenant de correspondants qu'il juge intéressants".
Le mode Saas plébiscité par la majorité des clients
La solution MailinBlack est proposée à la fois sous la forme d'un service Saas ou d'une appliance physique ou virtuelle (sous VMware, XenServer et Hyper-V) compatible avec tous les serveurs de mail du marché. Comme l'explique Damien Neyret, la version Saas est choisie par environ 98 % des PME de moins de 50 salariés clientes de la société, alors que l'appliance intéresse plutôt les grands et moyens comptes rétifs à l'externalisation.
MailinBlack continue de travailler sur le renforcement de sa solution, notamment sur un traitement plus pointu des pièces jointes. Une version 5 de l'outil est ainsi prévue pour le courant de l'année 2010, année qui, selon Damien Neyret, devrait permettre à la société de renouer avec la croissance de ses activités. Il est vrai qu'aucune des méthodes traditionnelles de lutte contre le pollupostage - que ce soit par réputation ou par apprentissage bayésien - ne semble à même de faire face aux innovations régulières des spammers. Avec près de 107 milliards de messages par jour en 2009, le spam reste plus que jamais un fléau, 95 % du trafic e-mail étant considéré comme indésirable.