Sondage flash : la virtualisation, mûre pour le poste de travail
Les lecteurs du MagIT estiment d'une courte tête que la virtualisation du poste de travail est enfin une bonne réponse à la rationalisation des coûts d'administration des parcs de PC. Une technologie efficace, y compris sur le poste client, en temps de crise, même si certains lecteurs ne la considèrent que comme un effet de buzz.
La virtualisation du poste de travail vue comme un messie. Dans un contexte économique morose où l'heure est à la rationalisation des coûts, les lecteurs du MagIT estiment à 45,83 % (44 votants) que la virtualisation du poste de travail constitue un vraie réponse aux coûts de l'administration d'un parc.
Un gage de maturité de la technologie qui, si elle a fait son chemin dans les centres de calculs et dans la gestion des serveurs, demeure anecdotique lorsqu'on aborde la question du poste de travail. Mais poussée par les alizés du tout décloisonné, voire même vers les téléphones mobiles – comme nous l'a montré l'éditon 2009 de VMworld -, la virtualisation du poste de travail doit faire partie de l'attirail d'une DSI soucieuse de limiter ses dépenses. Et le principe avance à grand pas.
Même si finalement, certains continuent d'observer l'évolution de la technologie sur ce terrain, sans trop y toucher. C'est le cas de 32 répondants au sondage (33,33%) qui considèrent que la virtualisation du poste de travail est « une technologie à surveiller dans les mois à venir ». Il est ainsi désormais question de mois. La crise aurait-elle eu un effet catalyseur ?
Quoiqu'il en soit, les éditeurs déploient leur arsenal pour attaquer le segment. VMware, Microsoft , Citrix et bientôt Red Hat, qui affine sa stratégie. Sentant le vent tourner.
Reste que pour 20 votants (20,83 %), la virtualisation du poste de travail ne représente qu' « une nouvelle mode sans lendemain ». La virtualisation ne devrait donc, selon eux, que se contenter de la gestion des centres de calculs et des serveurs motorisant le sacro-saint nuage. Pas d'avenir dans l'administration de parcs de PC.
Ces derniers, sceptiques, ont-ils raison ? De fait, la faible participation à ce sondage interpelle, surtout en regard de questionnaires passés, à commencer par le dernier, relatif aux licenciements d'informaticiens, qui avait recuilli près de 300 votes.
Retrouver notre dossier spécial VMWorld 2009 : la virtualisation se décline sur tous les fronts sur la page d'accueil du MagIT.