Virtualisation : une étude Veeam /Vanson Bourne met en lumière l'importance du backup

Selon une étude du cabinet Vanson Bourne réalisée pour Veeam, la question de la sauvegarde des environnements virtuels reste un obstacle à l’adoption plus large de la virtualisation.

Une étude menée par le cabinet Vanson Bourne à la demande de l’éditeur Veeam, un spécialiste de la sauvegarde des environnements virtuels met en lumière la montée en puissance de la virtualisation dans les entreprises ainsi qu’une évolution des approches de sauvegarde des entreprises.

En ligne avec les constatations récentes de cabinets tels que Gartner et IDC, l’étude de Vanson Bourne auprès d’entreprises françaises, anglaises, allemandes et américaines, montrent l’adoption croissante de la virtualisation. Ainsi, si un peu plus de 40% du patrimoine applicatif des entreprises est aujourd’hui virtualisé, ce chiffre devrait passer à un peu plus de 60% d’ici deux ans. En France, la proportion devrait ainsi passer d’environ 45% à 65% d’ici à la fin 2012,  des chiffres en ligne avec l’adoption de la virtualisation aux Etats Unis. Les entreprises anglaises seraient un peu plus à la traine avec un peu moins de 35% des applications virtualisées aujourd’hui et une cible d’environ 58% d’ici à la fin 2012, tandis qu’en Allemagne, ces chiffres sont respectivement de 41% et 60%.

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Parmi les applications virtualisées, les applications web le seraient aujourd’hui à 46%, contre 42% pour les serveurs d’applications, 40% pour la messagerie, 39% pour les bases de données et 37% pour les applications de type ERP et CRM. A l’horizon 2012, ces chiffres évoluent respectivement à 61%, 58%, 57%, 55% et 54%.

Une des raisons mise en avant pour ne pas virtualiser les applications aujourd’hui est le peu de confiance dans les outils de backup et de restauration. 44% des entreprises citent ainsi la sauvegarde comme un obstacle à une adoption de la virtualisation pour leurs applications critiques.

La vision donnée par Vanson Bourne du paysage des outils de virtualisation est intéressante. Ainsi en France, environ 54% des entreprises n’utilisent qu’un outil pour sauvegarder à la fois leurs environnements physiques et virtuels alors que 46% utilisent des outils séparés. Toujours en France, un peu moins de la moitié des entreprises interrogées citent le coût des outils traditionnels de backup comme un obstacle à leur utilisation dans les environnements virtualisés. Environ 43% mettent en avant leur lenteur de restauration des VM et 37% critiquent le besoin d’installer un agent dans chaque VM. Sans surprise, ces trois points sont ceux mis en avance comme étant les avantages principaux des outils de sauvegarde spécialisés dans la virtualisation par rapport aux outils de backup traditionnels (Veeam est bien sûr l’un des spécialistes du secteur avec des éditeurs comme Quest).

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Un autre point intéressant de l’étude est le temps de test des sauvegardes. Un quart des entreprises françaises estiment ainsi qu’il leur faut environ 3 heures pour tester la validité d’une sauvegarde et son aptitude à être restaurée, tandis que 35% évaluent ce temps à 6h, 21% à 12h (il est à noter que Veeam met en avant dans la dernière version de son outil une fonction baptisée « SureBackup » permettant de tester de façon automatisée la validité et l’aptitude à la restauration des VM sauvegardées).

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