Résultats : Logica stabilisé par un outsourcing en plein boom
- 4 % sur un an.
- 4 % sur un an. Au troisième trimestre 2009, la SSII anglaise Logica enregistre une décroissance finalement inférieure à ses rivaux directs, les Français Capgemini (- 9 %) et Atos-Origin (-5,6 %). Sur ces trois mois, la SSII a engrangé 862 millions de livres de chiffre d'affaires, contre 902 un an plus tôt (en pro forma).
Hormis une sévère chute au Benelux - 4ème source de revenus du groupe -, les principales géographies de Logica résistent bien. Avec un recul de l'activité de 5 % en un an, la France, où Logica est très présent depuis le rachat d'Unilog, fait toutefois moins bien que les pays nordiques (- 2 %), où l'Anglais a racheté le Suédois WM-data en 2006, ou que la Grande-Bretagne, en progression de 7 % sur un an. Mais, grâce au contrat ONP (construction et gestion du système de paye des fonctionnaires français) et à une autre signature avec le Parlement européen, la visibilité est bonne dans l'Hexagone : le ratio prises de commandes sur facturation y atteint 1,67 contre 0,97 pour l'ensemble du groupe.
Par métiers, l'outsourcing (38 % du total) signe une progression de 11 % sur un an, dans la lignée de la performance du premier semestre. A l'inverse, les activités de conseil et d'intégration reculent de 12 %, un recul sévère observé chez la plupart des grandes SSII du marché.
A 39 150 employés, les effectifs reculent d'environ 400 unités depuis juin. Le turnover est très bas, à 7 %. La SSII indique avoir freiné ses recrutements en nearshore et offshore, en raison de la faiblesse de la demande. Les centres dans les pays "low cost" emploient 13 % des effectifs du groupe.
Sur l'ensemble de l'année, la SSII s'attend à un recul de 3 % de son chiffre d'affaires et à une marge d'environ 7,5 %.